En 2022 faut pas mollir...
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En ce début d'année 2022, nos seniors auraient-ils fait un petit retard à l'allumage ? Que nenni. Les vertèbres et les genoux craquent un peu, mais finalement pas plus qu'en 2021. Pas d'explos d'envergure à vous présenter, mais notre train-train quotidien de spéléos dilettantes. Il n'y a donc pas matière à pondre un compte rendu à chaque fois, voici un petit résumé.
Le dimanche 2 janvier, mémé-fusée était au Saint Cassien avec ses chevaliers servants Eric S. et moi-même. Histoire vérifier que les 2 méandres et le siphon soient toujours en place. Rien n'a bougé, c'est une nouvelle rassurante, et pour une fois la corvée de portage des pharanicos a été dévolue à Eric (stagiaire éclairagiste).
Le mardi 4 janvier n'est pas une date ordinaire : Jacquie est venue souffler son kit de bougies dans la grotte du Pendule, supportée par 9 convives déchaînés dans le cadre de la spéléo du soir : Sylvain, Sido, le Papé et la Pétugue, Daniel et Danielle, Benjamin et Raphaël (la relève du club) et moi. Le Pendule de début janvier, c'est un peu plus que traditionnel, c'est pour ainsi dire contractuel. Ça fait en fait 13 ans que ça dure, et pour remplir notre mission il en reste encore 7. Mais pour ces dernières échéances il faudra probablement des petits bras musclés et un CT en état de marche (heureusement on en a un jeune et costaud dans le 13).
Le jeudi 5 janvier, c'était la revanche pour Eric S. qui n'avait pas pu se joindre à nous la veille pour la spéléo du soir. Du coup, avec Jacquie nous avons programmé une petite virée au gouffre Durant, situé en amont du vallon de Gendame à la Ciotat. Il s'agit d'un petit gouffre (-60) qui nous a déjà accueillis plusieurs fois en spéléo du soir (il y a une anecdote à ce sujet, publiée sur ce même blog, où il est question de Pietra, de Beaujolais nouveau et de contrôle routier).
Le samedi 8 janvier, nous nous sommes mêlés incognito à une équipe de gens motivés pour aller topoter et tirer des gros kits à l'aven Julien dans le Vaucluse. Finalement, en se faisant discret et en rasant les murs on peut facilement taper l'incruste et jouer les parasites en prétextant qu'il faut bien ramener quelques photos. L'aventure a déjà été racontée sur ce même blog par Olivier S.
Le jeudi 13 janvier le Papé nous a entassés dans sa « PapéMobile » pour nous emmener tout en haut du Mont Caume, où nous avons visité le Trou des Fées du Mont Caume. Ça faisait quelques temps que nous avions prévu d'y retourner (parce que c'est un très joli trou) mais notre emploi du temps de touristes perpétuels ne nous en avait pas laissé le temps en 2021.
Le Trou des Fées du Mont Caume, c'est un beau et vaste P50 qui donne accès à quelques ramifications méandriformes constellées de petits choux fleurs. Pas de grands développements, mais c'est beau, c'est propre et c'est très mignon.
Boudi, ça passe vite, on a à peine fini les restes dans le frigo et fait une overdose de gâteaux des rois, voilà qu'on est déjà mi-janvier. En 2022, c'est promis, faut pas mollir, il y a encore du pain sur la planche pour les invalides, les séniles, les bons à rien, les oisifs et autres parasites de la société.