Quinze années de spéléo du soir

  • Charles C. - SCPA Escandaou
  • Vie du club

L'histoire retiendra que la spéléo du soir est probablement née dans le cerveau d'Eric Rostang, vraisemblablement au mois de septembre 2006, à l'occasion de l'équipement du gouffre du Petit Saint Cassien en vue d'une plongée. Malheureusement, le compte rendu de cette sortie historique est enfermé dans un coffre dont la clé a été jetée dans le lapiaz de la Sainte Baume.

Eric, inventeur officiel de la spéléo du soir, dans le siphon du Saint Cassien en septembre 2006

Eric, inventeur officiel de la spéléo du soir, dans le siphon du Saint Cassien en septembre 2006

Cela fait donc maintenant quinze bonnes années que les spéléodusoirologues arpentent inlassablement les massifs provençaux à la lueur de leurs frontales. La spéléo du soir est désormais devenue une véritable institution, ayant même eu les honneurs de notre revue fédérale (« La spéléo du soir, un mythe, une tradition, une pratique.... », Spelunca N°149 - mars 2018, rédigé par Daniel).

Cet anniversaire est l'occasion d'une petite rétrospective, en se basant sur les comptes rendus publiés (et compilés par les soins de Joël) ainsi que les notes personnelles des participants.

Spéléo du soir au Grand Draïoun en novembre 2008.

Spéléo du soir au Grand Draïoun en novembre 2008.

La spéléo du soir, cela représente plus de 320 sorties effectuées avec une régularité de métronome et une bonne vingtaine de sorties par année. Dans le graphique ci-dessous, on note une phase de montée en puissance les 3 premières années suivie d'un plateau avec plus de 20 sorties annuelles. On note un petit coup de mou en 2013 (allez savoir pourquoi...) et bien sur en 2020 pour les raisons que l'on sait.

Quinze années de spéléo du soir

En fait, il y a eu pendant ces 15 années bien peu d'échecs ou de ratés dans la tenue de ces sorties. Mise à part la période estivale, où l'activité est souvent mise en sommeil, on a toujours compté quelques noctambules pour relever le flambeau, même lors des pires conditions météo.

 

Parmi les rares échecs, notons les quelques anecdotes suivantes :

En mai 2007, les spéléodusoirolgues partent à la recherche du gouffre du Collet des Vents. Ils erreront dans la forêt pendant plusieurs heures et rentreront bredouilles sans trouver l'entrée du gouffre.

En février 2011, les spéléodusoirologues partent vaillamment sous la chabannée, mais les trombes d'eau auront finalement raison de leur détermination. Ils finiront la soirée un peu dépités dans le local de Cuges.

En janvier 2019, c'est le verglas qui leur joue des tours : alors qu'ils partent déséquiper la Solitude (ils sont donc sans matériel), ils restent bloqués par le verglas sur la route de Siou Blanc.

 

A 3 reprises, le CO2 s'est invité à la cérémonie et a un peu gâché la fête...

En novembre 2006, nous nous retrouvons 4 à haleter comme des bœufs au bas du P80 de la Trione. La remontée sera épique et nous en serons quittes pour une belle frayeur.

Quelques semaines plus tard, en janvier 2007, toujours traumatisés par l'aventure, nous préférons renoncer au départ des puits parallèles de l'aven de la Gorgette.

Enfin, en janvier 2015, Fred arrêtera les frais à -15 dans l'aven du Logisson, à l’atmosphère irrespirable.

 

Bien entendu, la spéléo du soir à ses contraintes propres. Le temps est compté, et nous devons choisir des cavités facilement accessibles, en limitant le temps de trajet (route et/ou crapahute). Les cavités autour d'Aubagne sont donc privilégiées, avec une prédilection marquée pour la Sainte Baume, Siou Blanc et le massif des Calanques. Curieusement, aucune cavité de la Sainte Victoire n'a jamais été spéléodusoirisée... Pourtant, ce n'est pas faute d'en avoir parlé. Ah ! Voilà une piste d'amélioration pour 2021 !!

Comme toute règle à son exception, et que la spléléo du soir a parfois pour vocation de donner un petit coup de main pour équiper ou déséquiper une cavité, nous avons été en juin 2016 mandatés pour aller équiper la grotte de l'Adaouste, près du pont Mirabeau, en vue d'un barnum. C'est la plus longue distance parcourue en spéléo du soir à ce jour. Le retour à la maison se fera après 2h du matin, c'est également un record.

 

Les spéléodusoirologues ont pris avec le temps leurs petites habitudes.

Les soir de chabannée, nous allons en principe nous mettre au chaud au Thipauganahé : peu de marche d'approche, et nous avons (en principe) la garantie de ne pas se faire doucher (quoique, demandez à Jacquie...).

Plus généralement, Siou Blanc a le vent en poupe au printemps, notamment avant que ne s'approche la date fatidique de fermeture de la route du massif (le 15 juin exactement). Nous nous y sentons un peu chez nous, et choisissons bien souvent le refuge des Cuillerets comme point de chute pour accueillir nos agapes nocturnes. Pendant le couvre feu, ce refuge nous a également abrités pendant la nuit.

Spéléodusoirologue en mode préchauffage à la bergerie de Siou Blanc à la sortie de la Solitude en janvier 2015.

Spéléodusoirologue en mode préchauffage à la bergerie de Siou Blanc à la sortie de la Solitude en janvier 2015.

Quand viennent les beaux jours, (et que la barrière de Siou Blanc s'est refermée), les spéléodusoirologues prennent volontiers leurs quartiers d'été dans le massif du Soubeyran, entre Cassis et la Ciotat. On y trouve bien sur de jolis cavités accessibles toute l'année, mais il y a aussi un fabuleux terrain de jeu dans les falaises, avec en prime le spectacle toujours renouvelé du coucher du soleil sur les Calanques. Parpèles, Trou de Jeannette et Gabian se payent la part du lion dans cet inventaire.

Coucher du soleil aux Parpèles et le grand rappel du Cap Canaille
Coucher du soleil aux Parpèles et le grand rappel du Cap Canaille

Coucher du soleil aux Parpèles et le grand rappel du Cap Canaille

D'un point de vue purement statistique, les spéléodusoirologues ont fréquenté au cours de ces 15 premières années pas moins de 86 objectifs différents (cavités ou canyons secs). Bien entendu, tous les objectifs ne sont pas logés à la même enseigne, et nous avons nos favoris.

Les objectifs favoris de la spéléo du soir.

Les objectifs favoris de la spéléo du soir.

Sans surprise, les objectifs les plus plébiscités sont faciles d'accès, jolis et d'exploration plutôt agréable. Les trous à rat sont boudés, la spéléo du soir doit rester dilettante. En tête des cavités les plus visitées figure l’Écureuil, chantier oblige. Mais nous sommes en définitive peut-être un peu trop casaniers, il y aurait là une autre piste d'amélioration pour le futur.

Désobstruction à l' Écureuil en août 2016.

Désobstruction à l' Écureuil en août 2016.

Mais qui sont donc les spéléodusoirologues ? L'activité fait parfois figure de société un peu occulte ou fermée, ce qui est assez injuste puisque tout le monde y est le bienvenu quel que soit son âge, ses préférences sexuelles, son pedigree, voire son club. En 2006, beaucoup d'entre nous faisaient pleinement partie de la société active et les lendemains de sortie au bureau étaient parfois un peu difficile à négocier. Mais en 2020, la population a globalement vieilli et les inactifs sont devenus majoritaires.

Quinze années de spéléo du soir

En tête du palmarès des plus assidus, on retrouve Mémé Fusée, alias Jacquie. Malgré ses articulations en vrac et ses nombreux séjours à l'hôpital, elle est toujours sur la brèche en totalisant plus de 250 sorties au compteur.

Quinze années de spéléo du soir

Le spéléodusoirologue n'est pas spécialement un animal grégaire. Mais contrairement à une idée reçue, il n'est pas non plus un ours mal léché. En moyenne, ils sont une demie douzaine à traîner leurs bottes au crépuscule à chaque sortie, avec quelques pointes de crue (15 participants à la grotte du 14 juillet en octobre 2013, le record), mais il y a aussi des périodes de vaches maigres, principalement au cœur de l'été, ou bien certains soirs où même les sangliers grelottent. Ils ne restent alors que 2 ou 3 pelés à assurer le service minimum.

 

Une mention toute particulière pour une participante un peu inattendue, particulièrement amatrice des ambiances aquatiques : j'ai nommé Orca.

Orca est un animal docile, enfin surtout lorsqu'elle est tenue en laisse par son maître Jean-Marc (dit le Papé). Elle a été vue en spéléo du soir au Gabian, aux Encanaux et à Castelette, et a même fait une apparition remarquée au fond du Saint Cassien en août 2015 (hors spéléo du soir).

Orca au Gabian en juin 2015, et Orca à Castelette en juillet 2019
Orca au Gabian en juin 2015, et Orca à Castelette en juillet 2019

Orca au Gabian en juin 2015, et Orca à Castelette en juillet 2019

Hey ho ! Hey ho ! On rentre du boulot ! (retour de l'aven du Muguet en avril 2015).

Hey ho ! Hey ho ! On rentre du boulot ! (retour de l'aven du Muguet en avril 2015).

En quinze années d'existence, la spéléo du soir a forgé bien des souvenirs et suscité bien des anecdotes. Certaines un peu désagréables (en particulier celle, déjà citée plus haut, de la Trione), d'autres plus cocasses. Impossible de les citer toutes, en voici une petite sélection.

 

En février 2008, une équipe de spéléodusoirologues part déséquiper l'aven de la Solitude. A cette époque l'accès au plateau est interdit la nuit en raison des rave-parties récurrentes qui y sévissent. Nous jouons à cache-cache avec le garde en planquant la voiture derrière un fourré à son approche, et nous rions sous cape de notre ruse... jusqu'au moment du retour où nous nous retrouvons enfermés sur le plateau à 11h du soir. Une petite heure de terrassement pour contourner la barrière nous permettra de nous sortir de ce mauvais pas.

 

En août 2008, une équipe de spéléodusoirologues rejoint le parking non loin du refuge de la Cayre après une sortie à Castelette. Ils ont la surprise d'être accueillis par un robuste moine barbu en soutane dans le style Raspoutine. Après quelques instants de doute sur les intentions réelles du personnage, ils comprennent que le religieux est tout simplement en quête du site de la Sainte Baume pour y effectuer un pèlerinage.

 

En janvier 2011, les spéléodusoirologues renoncent à leur sortie sur Siou Blanc à cause d'une alerte météo à la neige sur le Var. Ils se rabattent sur le Jas de Sylvain (flanc Sud de la Sainte Baume), du bon côté de la frontière. Mauvaise pioche ! Comme le nuage de Tchernobyl, la tempête de neige fait fi de la frontière et s'abat sur le massif. Le retour ressemblera un peu au Trophée Andros mais chacun rentrera à bon port.

Sortie du Jas de Sylvain, janvier 2011.

Sortie du Jas de Sylvain, janvier 2011.

En novembre de la même année, les spéléodusoirologues se retrouvent au gouffre Durant, sur les hauteurs de La Ciotat, et honorent leur pique-nique au bas du puits d'entrée. Outre les traditionnelles canettes de bière, l'un des convives sort du sac une bouteille de Beaujolais nouveau. Prenant ça comme un défi, un 2ème convive brandit aussitôt sa propre bouteille et exhorte le groupe à goûter au breuvage. Malgré l'effort de la remontée du P40 et la marche de retour dans l'air vivifiant, nous manifestons tous les symptômes d'une imbibition prononcée. Ce qui fera d'ailleurs dire à l'un des plus jeunes d'entre nous qu'en spéléo du soir « on descend plus de bouteilles que de puits ». Mais bon, il ne faut pas croire tout ce que les gens disent...

Bref, je ne suis pas très fier lorsque je suis arrêté par la maréchaussée à l'entrée de l'autoroute à la Bédoule. Le fonctionnaire me commande sèchement de couper le moteur et de lui présenter mes papiers. J'ouvre précipitamment ma portière pour aller quérir les dits papiers dans mon coffre quand l'agent stoppe brutalement mon élan : « vous restez dans le véhicule et vous me montrez vos papiers ! ». Décidément ça ne rigole pas. En articulant calmement et en évitant de lui souffler au visage, je lui fais comprendre que je dois nécessairement sortir, les papiers étant dans le coffre.

Me voilà donc debout devant lui dans ma combi de toile cradoc. Soupçonneux, il me demande : « vous sortez du boulot à cette heure-ci ?!? » (il est pas loin de minuit...). Tout penaud, je lui avoue que je sors d'une sortie spéléo avec des amis, et au vu du ton de mon gendarme je commence à croire que je vais devoir rentrer à pied à Roquevaire. Mais non, son visage se radoucit. Il croit certainement dur comme du fer que les spéléos sont des sportifs sains de corps et d'esprit, et me laisse repartir sans plus de cérémonie. Depuis, la leçon a été retenue !

 

 

Les spéléodusoirologues sont en général du genre un peu bourrins, en tout cas pas forcément des acros de la haute technologie. La dite technologie a pourtant sauvé plus d'une sortie, tant les trous ont tendance à jouer à cache-cache la nuit dans le bartas. Les plus vieux des spéléodusoirologues garderont longtemps en mémoire l'image de Joël suivant résolument son GPS à la poursuite du Barbarin ou du Gorgue Longue n°12, tel le professeur Tournesol et son célèbre pendule. Le surnom de « Tryphon » lui est resté, et c'est ainsi qu'il signe sa production artisanale (et confidentielle) de bière.

 

Au mois de mars 2012, nous voilà dans le bois des Bidoufles, en bordure du massif de Siou Blanc, où nous avons mis à notre programme les Avens Tagada et Tsoin-Tsoin. Nous sommes nombreux et la séance s'éternise. En attendant les retardataires, nous entamons le pique-nique au carrefour de la piste qui remonte vers le chêne du Mistral.

C'est alors qu'un visiteur inattendu vient nous honorer de sa présence. C'est un renard peu farouche qui s'approche de nous et prend part aux agapes. Rassasié, il disparaît dans le bartas. Nous avons eu par la suite d'autres occasions de revenir au même endroit de nuit. Mais maître Goupil n'a jamais réitéré son audace... Soit notre table n'était pas à son goût, soit il a fini par faire une mauvaise rencontre.

Maître Goupil vient partager notre pique.

Maître Goupil vient partager notre pique.

Au mois de juin de la même année, le soir de la fête de la musique, nous avons jeté notre dévolu sur le gouffre du Mont Lantin, une petite cavité du massif de Carpiagne. Le trafic est dense au col de la Gineste, et les gendarmes sont là pour contrôler la vitesse des voitures qui se pressent en file presque ininterrompue. Ils sont aidés par un hélico qui survole la scène en traquant les contrevenants.

Nous nous faisons petits et discrets car le sentier que nous allons devoir emprunter, dans le dos des gendarmes et en bordure du camp militaire de Carpiagne, est signalé ostensiblement par un panneau « Terrain militaire, passage interdit ».

Daniel arrive sur ses entre-faits et traverse sans hésiter la ligne blanche au nez de la maréchaussée. Nous qui voulions rester discrets, c'est raté... Notre Daniel tout penaud fait amande honorable, les gendarmes se montrent compréhensifs et retournent à leurs moutons. Nous attaquons sans tarder la montée du sentier interdit. Mais bientôt nous voilà survolés par l'hélico. Inquiets, nous nous interrogeons sur la conduite à tenir. Nous n'avons rien vu, rien entendu, nous poursuivons. Quelques minutes plus tard, l'hélico revient au dessus de nous et actionne sa sirène. Nouveau conciliabule, cette fois c'est du sérieux. Nous décidons de jouer de nouveau les autistes et nous nous éclipsons sans demander notre reste. La soirée se terminera sans autre incident et sans intervention d'un commando du GIGN...

 

 

Au mois d'avril 2015, les spéléodusoirologues sont de nouveau sur Siou Blanc, avec un programme plutôt chargé : le Lys Martagon et l'Extrême Onction (en se séparant en 2 équipes, chacune des équipes allant ensuite déséquiper le trou équipé par l'autre). Sur la route, nous rencontrons Patricia, une randonneuse égarée (ou plus exactement lâchement abandonnée par son goujat de copain). La nuit approchant, nous lui conseillons de patienter encore un peu (en espérant que le dit copain retourne sur ses pas et surtout que nous puissions faire notre spéléo tranquilles). L'équipement des 2 cavités effectué, Patricia espère naïvement que l'heure de sa délivrance est arrivée. Que nenni : les spéléodusoirologues n'ont pas terminé le job. Elle devra encore patienter, pas du tout rassurée sous le chant des hulottes, que nous ayons enfin déséquipé nos 2 cavités avant que nous daignâmes enfin nous intéresser à son sort.  Ce n'était manifestement pas son jour...

Elle ne nous tiendra apparemment pas trop rigueur de notre manque total de savoir vivre, partagera notre pique-nique et acceptera même de poser complaisamment avec un casque de spéléodusoirologue sur la tête.

Les mésaventures de Patricia (à gauche sur la photo) sur le plateau de Siou Blanc (avril 2015).

Les mésaventures de Patricia (à gauche sur la photo) sur le plateau de Siou Blanc (avril 2015).

Parmi les moments forts de la spéléo du soir, et certainement aussi le plus récent : la traversée inaugurale des Brailles. Petit rappel historique : après presque 40 ans d'oubli relatif, le réseau des Brailles a retrouvé un regain d'intérêt avec les explorations menées par les plongeurs du club, sous la houlette de Pascal. Après quelques escalades et repérages épiques (relatés dans ce blog), une nouvelle entrée est ouverte, offrant la première traversée spéléo d'envergure des Bouches du Rhône !

L'âge de certains membres des spéléodusoirologues est plutôt du genre avancé, et certains d'entre-eux ont participé aux premières explos des années 80. Délicate attention des nouveaux explorateurs, nous sommes invités dans le cadre de la spéléo du soir à effectuer la traversée inaugurale du réseau. Une sacré soirée qui se terminera (une fois n'est pas coutume) chez Roger avec petits fours, grand étalage de topographies et projections de vidéos. Un grand moment !

 

 

La spéléo du soir, et après ?

La spéléo du soir est sur ses rails, elle est réglée comme du papier à musique. La population des spéléodusoirologues ne se renouvelle cependant que tout doucement, vraiment tout doucement. Le noyau des vieux croûtons (auto proclamé « Grand Conseil des Sages ») reste moteur dans cette dynamique, mais on sent bien, même si certains ont pensé un temps que tout cela pourrait durer éternellement (comme dans la chanson « le Sud » de Nino Ferrer), que parfois ça s'essouffle un peu.

En regardant les chroniques des sorties, on repère aisément ce noyau inamovible. De temps en temps, une nouvelle tête apparaît, monte en puissance et reste l'un des piliers du groupe pendant quelques temps, avant de disparaître des archives. Certains sont fidèles depuis de nombreuses années, mais en gardant leurs distances.

Les comptes-rendus de ces sorties ont pourtant en général un bon écho, l'ambiance nocturne semble intriguer et faire rêver un peu, mais il y a finalement plus de réticences à se raccrocher aux wagons.

 

Un peu en marge de la spéléo du soir se dessine également le monde fascinant de la spéléo du matin. Là, c'est le Papé qui est aux manettes, et le but est bien souvent d'aller repérer des cavités que l'on n'a jamais pris le temps de visiter habituellement. Et on découvre bien souvent de vraies pépites.

Bien entendu, cette activité s'adresse principalement (selon la formule consacrée) « aux oisifs, bons à rien, fainéants, invalides et autres parasites de la société ». Mais c'est une autre histoire.

 

ChC

 

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Merci Charlie pour cette belle synthèse de la spéléo du soir ! On a envie d'y aller souvent mais parfois le travail en décide autrement :'( <br /> Longue vie à la spéléo du soir !
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