Bain de fraîcheur à la Castelette

Que faire pour se rafraichir par ces temps caniculaires ?

Aller à la mer ?... Trop de monde, trop de pipis dans l’eau, et il y a des méduses

Aller à la piscine ?... Testé la veille. Eau à 30°, trop chaud

Aller à la montagne ?... Trop loin pour un dimanche

Aller sous terre et se baigner à la Castelette ? Yep ! Et c’est comme ça, en improvisation presque totale que Nico et moi nous nous retrouvons au local ce dimanche matin.

Les kits sont faits et on trace. On espérait être un peu au frais dans les bois du vallon mais que nenni. Il fait très chaud !

Arrivés à l’entrée, on enfile nos néop’ – toujours un supplice – et c’est Nico qui bosse aujourd’hui. Il équipe tout ! Et il n’y a rien à redire.

En bas du P20, rien ne coule. Sacrée différence avec la sortie CoJ de ce printemps.

Le siphon aval est toujours beau, donc on file voir la méduse, toujours belle et on trace à la voûte mouillante, toujours mouillante (mais on peut passer sans mettre la tête sous l’eau).

Nicolas est comme un poisson dans l’eau. La moindre flaque pour se rafraîchir et il y saute dedans ou y nage.

On avance tranquillement, sans se presser, on se baigne par-ci, on se mouille par là et on arrive au Chaos… 😩

On n’a pas le choix, faut y aller. Dès la sortie, on retrouve l’actif. Nicolas s’empresse de procéder à son auto-baptême dans le Bénitier. Les vasques suivantes sont bienfaitrices.

On avance toujours tranquillement, sans se presser, et on bifurque même pour aller voir le siphon (noté +53 sur la topo). Le siphon est loin, très loin. Une dernière désescalade et enfin il est là ! Quelques photos et on repart voir le siphon terminal.

Zou ! 2-3 clichés, on remonte dans la salle terminale, on grignote et on repart. Sur le retour, on monte voir la Galerie du Métro que nous ne connaissons pas. Je ne comprends toujours comment je ne suis jamais allé la voir avant. C’est grand et c’est beau.

Retour dans l’actif.

Comme d’habitude, le retour est plus rapide et on en profite pour faire trempette dans toutes les vasques.

Car l’heure du retour à la chaleur caniculaire approche… trop vite. Il est 16h lorsque nous sortons. C’est toujours étouffant. Nico qui déséquipe traîne le maximum pour rester dans la fraîcheur du trou (il copie la limace qui cherchait la fraîcheur sur le frac du P20).

Mais il faut remonter à la voiture. Et c’est Nico qui sauve la fin de journée en sortant de son coffre des bières toujours fraîches.

Royal.

Retour tranquille au local pour le lavage du matos. Une bien bonne sortie rafraîchissante improvisée.