Gouffre des Encanaux - Auriol - Dimanche 25 octobre 2020
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Après avoir passé notre samedi à bosser aux Brailles, nous décidons d'en prendre pleins les yeux au gouffre des Encanaux.
Pour Marie ça commence mal, un petit soucis avec sa roue de voiture la retarde. Mais il en faut plus pour la décourager ! Elle nous rejoindra dans le gouffre !
En attendant, nous – Maxime, Zap et moi - attaquons la marche d’approche d’une quarantaine de minutes dans le vallon des Encanaux. Maxime, novice sur ce petit coin de paradis découvre ! La source basse, est toujours aussi bonne et fraîche !
Arrivés au gouffre, nous faisons deux jolis cairns pour guider Marie vers l'entrée du trou, elle est sur la route. Nous commençons l’équipement et c’est Maxime qui s’y colle. Et il le fait bien !
Les cairns pour Marie !
On descend en équipant
Une fois en bas, nous commençons par aller voir la rivière, encore une fois nous guidons Marie : un barrage avec une corde, une flèche avec des bouts de bois, elle ne pourra pas nous louper !
Nous profitons pour faire de belles photos dans des galeries bien esthétiques !
Nos yeux observateurs remarquent un dépôt de sable important qui était absent à notre dernier passage, avant la crue de décembre 2019 ! Impressionnant !
Nous remarquons également des films bactériens concentrés dans les coupoles en plafond dans la galerie descendant vers la rivière, étrange concentration...
Marie nous rejoins alors que nous remontons de la rivière, elle a géré le timing comme une pro !
Nous retournons vers la base du puits pour aller vers la voûte mouillante (argh) et le siphon noir.
Le temps d’avaler un morceau et nous voici à la voûte mouillante. Marie et moi espérions qu’elle ne passe pas mais loupé, il va falloir se mouiller. Après la traversée, le dos et le haut du torse restent au sec, ça aurait pu être pire !
Passage de la voûte mouillante "et on ne traîne pas derrière"
Nous remontons les pentes de cailloux transportés lors des crues dans lesquels nous trouvons des graines germées, qu'elle motivation !
Encore une observation majeure pour nos yeux de scientifiques, certains cailloux sont super bien roulés (arrondis quoi…). Explication du chef instructeur : les cailloux resteraient bloqués au pied de la pente de cailloux et, avec le courant, seraient roulés sur place et lentement érodés pour finir tout ronds, bien roulés.
Mais au fait pourquoi tant de cailloux dans cette grotte ? Une explication : ils auraient pu être amenés là quand le vallon était moins incisé, que la rivière des Encanaux était plus haute, au-dessus du niveau de l’entrée de la grotte. Qui dit mieux ?
Encore quelques photos pour le plaisir de montrer cette belle grotte mais malheureusement nous n’aurons pas de photo du siphon noir, plus de batterie ! Mauvaise organisation tout ça ! Il faudra y retourner.
Sur le chemin du retour, nous nous étonnons de ne pas avoir eu froid malgré le passage de la voûte mouillante.
Maxime déséquipe, il est en manque de spéléo le pôvre !
On sort !
Une fois déséquipés et rassasiés par un bon gâteau au chocolat cuisiné avec amour par Marie, nous reprenons le chemin du retour en restant dans le vallon pour montrer les différentes sources du vallon. Avant de retourner au parking, nous faisons un crochet vers la source de la Glacière, atypique source qui sort à 18/19 °C !
Après cette journée riche en observations, nous rentrons chacun chez nous, pressés de remettre ça !