Spéléo du matin à Saint Maximin
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Hier c'était jour de spéléo du matin, et nous sommes allés trainer nos bottes vers la petite colline du Défens qui domine Saint Maximin.
Accès dérobé par un joli sentier en sous bois, genre buis sous couvert de chênes verts, pour aller reconnaitre un petit trou qu'on n'a pas vraiment le droit de dire comment il s'appelle, où il se trouve, et ce qu'on était sensés aller y voir...
Pour plus de commodités, appelons le en toute simplicité l'aven du "Cetartiodactyle concrétionné".
Sans pour autant briser l'omerta, on retiendra que cette cavité ressemble un peu à un jeu de "Badaboum" géant, et on se sent parfois un peu fragile au milieu de cet empilage.
Disons tout de suite que le cétartyodactyle s'était carapaté, certainement d'ailleurs depuis un certain temps, et nous ne sommes pas éternisés dans cet univers où la gravité défit les lois de la physique...
Pour ceux qui connaissent les cavités du massif du Douard à Aubagne, on est ici dans un contexte très similaire: une cavité très tectonique, blocs basculés, corrosion minimaliste, courant d'air surprenant. Le tout dans un contexte de chevauchement dominant une dépression (plaine d'Aubagne dans un cas, vallée de l'Arc dans l'autre).
Ça vaut le coup d'être vu, ça laisse quelques hématomes aux coudes et aux genoux (pas large du tout par endroit), et ça peut s'inscrire sans problème sur la liste des cavités où l'on ne retournera plus jamais.
On participé à cette aventure le Papé, la Pétugue, les Decrech et moi.