Embut des Enfers, une dose le matin et une dose le soir.
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Embut des Enfers, la dose du matin.
Ce jeudi 4 novembre, 2 séniors désœuvrés tournent en rond. Leur Papé préféré a déserté la spéléo du matin pour aller grattouiller à la Sainte Baume avec ses potes. Pour tromper leur ennui, les voila partis pour l'Embut des Enfers: c'est pas loin, c'est pas vilain, c'est propre et sec, et à force on s'y sent quand même un peu chez soi.
Mais bon, pas très consciencieux, ils ont omis le rataillon de corde pour équiper le R4 dans le boyau du fond. Finalement, ça tombe bien: à cet âge là on a mal aux rotules et on n'a pas souvent envie d'aller se contorsionner dans les boyaux. On en restera donc à la série de puits jusqu'à -135, et c'est très bien comme ça.
La liseuse, dans la salle à -85. Elle en est toujours au 2ème chapitre. Faut dire que sans lumière...
Dans les jolis puits de l'Embut.
Jolie sortie, et comme on est fainéant jusqu'au bout, on calcule que voilà un bon plan pour la sortie EDSC du week-end et la spéléo du soir de mercredi suivant. Un bon prétexte pour remonter à vide !
Embut des Enfers, la dose du soir.
Et donc rebelote hier soir pour une petite séance de déséquipement, dans le cadre très formalisé de la spéléo du soir (tu parles...). Il y a là le Papé, Danielle, Jacquie et moi. La météo est capricieuse, mais en soirée le ciel semble dégagé.
L'affaire est rondement menée, les kits sont hissés, et le casse-croûte est pris bien au sec dans la jolie galerie à -65. L'appel de la couette se fait insistant, mais nous prenons le temps de faire quelques clichés pour épater la galerie.
Embut des Enfers, séance déséquipement
Dans les puits de sortie, Jacquie tente un nouveau concept: le déséquipement avec la clé de 13 au fond du kit. C'est moyennement concluant, mais le contretemps s'avèrera bénéfique. Alors que ça commence à doucher sérieux dans le P30, j'attends blotti en bas du puits d'entrée avec le Papé qui m'a rejoint: une cascade s'y précipite, entrainant de gros cailloux qu'il vaudrait mieux ne pas prendre sur le citron. On poireaute un petit moment que tout ce raffut se calme un peu avant de mettre le nez dehors.
La chabannée s'est calmée, quelqu'un a fermé le robinet. L'averse a du être brève mais bien copieuse, le chemin est détrempé. Les nuages se déchirent sur les lueurs de la métropole.
C'était une spéléo du soir automnale presque ordinaire.