Formation aux bases de la topographie souterraine - WE des 18 et 19 décembre 2021

Participants : Frédérique C, Mathilde A, Camille B, Laurent M, Thibault N

GO : Alex²

Samedi 18/12 :

Rendez-vous au CDS à 8h30 en même temps que l'EDSC, c'est à dire en même temps que 25 jeunes, leurs parents, et les encadrants.

Il y avait du monde chez les Templiers du 415 !

Rapidement, on fonce vers Maramoye avec la voiture de Zap d'un côté, et le tout-terrain de Thibault.

Dès qu'on arrive, on a à peine le temps de finir le petit-déjeuner et de se changer que le proprio des lieux déboule pour nous réprimander (il doit avoir des caméras planquées de partout parce qu'il a déboulé aussi à notre retour aux voitures !). Nos 2 GO amadouent le GO (Gentil Ogre) qui repart tout souriant en nous encourageant.

Arrivés devant le trou, maman Alexandra part équiper l'abîme pendant que pap Zap apprend aux stagiaires à étalonner un DistoX avec un équipement haut de gamme : le fameux cube blanc ! Chacun y passe: un coup devant, un coup sur le côté, un coup de dos, un autre coup sur le côté..... Petite pression pour le dernier étalonneur qui ne doit pas rater ses dernières visées afin d'éviter de tout recommencer. On finit par faire les 56 mesures. L'appareil est étalonné (- de 0.5% d'erreur). Trop forts les stagiaires !

Remarque: prévoir de rajouter 1 jour de stage pour étalonner les appareils ?

Le gouffre équipé, l'appareil étalonné (certains devront reprendre une topo car appareil mal réglé), nous descendons dans le petit Padirac varois.

Les groupes se séparent: Alexandra embarque les jeunes Camille et Thibault, et ... Laurent. Ce sera l’équipe 2. Zap se charge de Mathilde et Frédérique (puits d'entrée et Vieux Maramoye). Ce sera l’équipe 1.

Équipe 1 : vers le vieux Maramoye - Mathilde

Notre équipe est chargée de faire la topo depuis la surface, du gouffre et de la première salle.

Pour caler l'entrée nous prenons un point GPS puis un point au plus proche de la descente et la circonférence du gouffre.

Nous apprenons par la même occasion la levée du dessin en plan. Chaque point pris à ce niveau est reporté sur le dessin.

Nous descendons dans le gouffre. Et rencontrons notre première difficulté, comment tracer une coupe ?

Pas facile quand on ne l’a jamais fait, mais rassurez vous Zap est là pour nous aider et nous aiguiller sur nos choix.

Après une petite visite nous entamons la prise des points topo. Nous apprenons à choisir les positionnements des points, à voir ce qui est intéressant ou pas, à noter et surtout à se focaliser sur l'objectif final de lecture du plan réalisé.

Après une première séance de prises de points en bas du gouffre, nous continuons dans la salle adjacente jusqu'à notre point de pique-nique du jour.
 

Il ne nous reste plus qu'à finir le tunnel et la petite salle. Nous avons terminé (en prenant quelques photos).

Alexandra nous rejoint, l'autre équipe à fini aussi, quel timing!

Nous remontons tranquillement et décidons de commencer le lendemain à saisir les relevés sur le PC.

Équipe 2 : vers réseau supérieur - Laurent

L'équipe des "Jeunes" descend sous terre, et à chacun son boulot:

. Thibault s'occupe des relevés du DistoX 

. Camille note les relevés et sélectionne la station suivante

. Laurent fait les premiers croquis des plans en positionnant les relevés.

La première station "0" est marquée afin que la seconde équipe des "Jeunes" puisse faire la jonction entre les 2 séries de relevés.

Le laser mitraille de partout. En parallèle, ça note, ça enregistre, ça transfère les données, ça dessine, ça se taquine, ça se dispute, ça parle, ça parle beaucoup, ça parle même beaucoup (surtout Laurent), .... on en viendrait même à regretter les vrais jeunes de l'EDSC13 !

.........… Non, en fait non. On est bien entre "jeunes" de temps en temps.

Les relevés de la topo pour la zone confiée sont terminées. Nous pouvons remonter rejoindre le second groupe resté en bas de l'abîme (dans le frigo en fait).

Le retour aux voitures se fait tranquillement. Sur le retour, on re-teste le tout-terrains de Thibault ! Et ça passe large ...

Retour au CDS où est revenu le premier groupe de l'EDSC. Certains sont contents, cette fois-ci, ils n'auront pas à attendre l'arrivée de leur(s) enfant(s), ou attendre l'arrivée des parents. Ils peuvent partir ! Et réfléchir au lendemain pour le traitement des données !

Une sortie très instructive ! Merci

Dimanche 19/12 : Traitement des données – Alexandra

On se retrouve le dimanche à 9h au local du CDS, cette fois bien plus calme que la veille.

Le temps de s’installer et nous nous mettons au travail, café, thé et gâteaux sont à disposition pour booster les neurones (pour certains ça ne sera pas suffisant…).

L’objectif est de sortir un beau squelette des données prises la veille puis de commencer le dessin.

Trois groupes de travail sont formés. Nous avons décidé de nous initier à Topo Calc’R, logiciel libre et qui semble équivalent à Thérion en terme de fonctionnalité mais qui semble plus facile d’utilisation. Fred et Mathilde qui s’essaient à la saisie des données via l’interface dédiée. Laurent et Camille saisissent les données en mode tableur. Quand à Thibault, il forme un groupe à lui tout seul, l’objectif et de réussir à jonctionner une nouvelle branche sur Topodroïd en mode « sur le terrain ».

Nous obtenons un succès, la jonction de la nouvelle branche, il suffit de savoir lire la doc. Un demi-succès pour l’équipe Camille-Laurent qui réussissent à obtenir le bon format .txt pour importer les données dans TopoCalc’R mais l’export du dessin nous démotive et l’apprentissage du dessin sur le logiciel aussi. Il faudra prendre le temps de tester les autres fonctionnalités de TopoCalc’R. Quand à Mathilde-Fred, échec total, la prise en main nécessite de prendre un peu plus de temps. Nous décidons de revenir aux bases : Visual Topo pour la saisie des données et la génération du squelette et Inkscape pour le dessin. Les données sont concaténées sur un fichier Visual Topo et le résultat est au niveau de nos attentes !

Entre temps, un petit point sur la déclinaison magnétique est réalisée pour que chacun ait en tête ses variations et donc son importance !!

Nous ne parlerons pas ici de l’amélioration du quotidien grâce aux prouesses technologiques, la multiplication des logiciels et applications diverses et variées à failli coûter la patience de la patronne. Heureusement qu’il y avait des granola ! Bref….

Après un repas frugal au rez-de-chaussée du local, au plus près des chocolats de noël restants des dernières réunions, nous attaquons le dessin. Certaines attaquent le report du dessin à la main pour numérisation plus tard, d’autres attaquent le dessins directement sur Inkscape et encore d’autres (ils sont combien!!) font un test de dessin en direct sur Topodroïd puis import dans Inkscape.

Les conseils de gestion des calques sont donnés à chacun et après un début de dessin, on remballe, les neurones ont eu leur dose (les formateurs aussi...MDR).

Il ne reste plus qu’à pratiquer pour peaufiner la technique, la prise de données efficaces et utiles et la prise en main des différents logiciels (tous libres bien sur!).