Plein les yeux à La Ripelle

Août 2023 : je découvre la Ripelle grâce à la sortie organisée par Cathy et Olivier N.

Mars 2024, la chasse étant finie, nous pouvons y retourner en passant au milieu des postes de chasse en toute sécurité.

Les inscrits à la sortie se retrouvent au local du club à 8h30 : Anne, Cathy, Danielle, Nico, Stephan et moi pour le club. Malheureusement, nous devons compter sur le désistement d’Eric et de Laurent R (J’attends les mots d’excuses de leurs médecins).

J’avais également proposé à Eric de l’ASN de venir avec nous. Il ne pouvait pas et je l’ai laissé la proposer à son club. De là, la sortie a été ouverte au GSP via Pierre et au SCAM via David.

Seul Guillaume, unique spéléo téméraire du SCAM a participé à l’aventure avec nous.

Nous sommes donc 7 à nous retrouver devant la Ripelle, côté Vieille Valette. J’embarque Nico avec moi et partons équiper la sortie : le puits des Loirs. Nous devons ensuite remonter et rejoindre les autres au cours de leur descente par la Vieille Valette. C’est Guillaume, qui a participé au stage SFP2 avec notre Alexandra, qui équipera la descente avec Cathy.

Côté sortie au Puits des Loirs, Nico stresse un peu. Il ne pensait pas qu’il équiperait aujourd’hui et il n’a pas révisé ses nœuds. Il équipe toute la descente et s’en sort parfaitement bien. Absolument rien à redire.

En bas, nous traçons jusqu’à la salle du lac pour voir s’il y a un lac ou pas (s’il y en a un au Vieux Mounoï, à quoi doit-on s’attendre ici ?). Bon, pas de lac. L’accès à la salle côté Vieille Valette est équipé. On part rejoindre les autres, à la base des puits. On le fait « au pas de course ». Je ne laisse pas le temps à Nico de contempler les merveilles de la traversée. Il les contemplera avec les autres, tous ensemble.

Nous arrivons à la base des puits de la Vieille Valette. Pas de son, … pas plus d’images. On appelle, on crie, on siffle… Rien. Ils ne devraient pourtant pas être loin. Peut-être qu’ils nous attendent plus haut…

J’abandonne Nico pour qu’il surveille et, au cas où, prévienne qu’un kit de matos devient obsolète vu que le toboggan et le P12 de la salle du Lac sont équipés.

Je refais pour ma part machine arrière vite-fait, bien fait. Je remonte, je traverse le lapiaz et je redescends dans la Vieille Valette. Pas le temps de traîner, même en constatant que l’équipement a été modifié depuis l’an dernier. Des points ont disparu. C’est dommage, vraiment !

Je rejoins le groupe dans l’étroiture. On me laisse passer en se serrant au maximum et je retrouve Guillaume et Cathy en haut du dernier puits. Je lance un petit appel ; Nico répond. Parfait.

On le retrouve dans sa salle où je l’ai laissé en hibernation.

Le groupe est au complet. Le lieu est boueux, donc on ira manger à la salle du Lac. Petit à petit, les volumes s’élargissent, les concrétions apparaissent et Nico peut enfin les contempler comme il se doit.

Je pars installer une corde pour l’escalade de la cascade de calcite car certains passages peuvent être glissants. Cathy me suit rapidement, les autres arrivent. On monte, on monte, on monte dans de beaux volumes concrétionnés, de toute beauté.

Puis, après contemplations, on redescend, on redescend et on redescend encore jusqu’à la salle du Lac.

C’est ici que nous nous séparons encore une fois. Cathy et Nico repartent vers la Vieille Valette déséquiper. Notre groupe remonte côté Puits des Loirs et c’est Guillaume qui déséquipera. Il est bien ce jeune, il bosse dur !

A la sortie, nous repartons vers la Vieille Valette et, pile poil quand on arrive, voila que nos 2 loirs, Cathy et Nico, sortent également. Excellent timing !

On se change, on récolte 2 tiques au passage (peut-être à l’entrée du trou où avaient été stockés les kits ?) puis on rentre au bercail pour laver le matos. Malheureusement, la Ripelle ce n’est pas un Pendule ou un 14 Juillet : on n’échappe pas à la corvée de nettoyage…

Une bonne sortie interclubs ! Dommage que cette Ripelle soit si méconnue par notre club ; elle vaut vraiment le coup !

Un bémol : lors du rééquipement de 2023, il est dommage que des morceaux de goujons sciés soient restés sur place.

Par contre, si les spéléos qui fument sous terre pouvaient remonter leurs mégots en surface, ce serait très appréciable ! Dépollution effectuée, soit-dit en passant…