C'est la rentrée à Siou Blanc
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L'été est fini, Siou Blanc rouvre ses portes aux visiteurs après 3 mois de tranquillité pour la faune et la flore. Avec Jacquie et Sylvain nous y faisons notre rentrée (le 25 septembre, avec un peu de retard) à la Solo. Malgré la pluie de la veille, tout est bien sec dans les beaux puits bien corrodés.
Les beaux puits de la Solo
Visite rapide de l'une de nos classiques préférées, mais Jacquie a une idée qu'elle est bonne: la semaine qui suit ça sera spéléo du soir. C'est donc une bonne occasion de laisser équipé jusqu'au mercredi suivant pour faire la traversée avec le réseau des Marseillais.
Le mercredi 28 septembre qui suit, il y a foule pour la spéléo du soir: le Papé, la Pétugue, Daniel (dont c'est le grand retour), Isa, Paulot, les 2 Eric (S. et R.), Benjamin, Aurélien, Jacquie, Sylvain et moi (j'espère n'oublier personne). Nous équipons le réseau des Marseillais, qui rejoint le P55 du réseau principal, et nous nous retrouvons en moulon au pied du grand puits.
La Solo, réseau des Marseillais
Pour le retour, il y a les 2 réseaux à déséquiper. Chacun choisit son côté et nous nous retrouvons au refuge des Cuillerets pour les agapes.
Dimanche 2 octobre, Jacquie et moi sommes de retour sur Siou Blanc. Il nous faut un objectif sans étroitures ni marche d'approche: Jacquie s'est démoli le coccyx quelques jours plus tôt et elle peut à peine marcher. Est-ce bien raisonnable ? Nous optons pour le Thipauganahé, la classique la plus adaptée aux conditions du jour. Et en plus c'est l'une des plus belles.
Depuis quelques temps, je voulais retourner au Cercueil, histoire de faire quelques photos de la galerie. La dernière fois que j'y suis allé, les pharanicos n'étaient pas encore inventés, c'était la misère...
L'idée a plu à Pierre du GSP, qui propose d'équiper la cavité avec son club, charge à nous de déséquiper. Banco.
Le Cercueil est certainement le plus beau trou de Siou Blanc, et il est pourtant loin d'être une classique. Paradoxe ? Pas vraiment: l'aven traîne une réputation (bien justifiée) de cavité étroite, et certaines sorties de puits sont sélectives (c'est un euphémisme).
Nous nous y rendons samedi 14 octobre avec Sylvain et Cathy (qui a demandé pour l'occasion sa journée à Alexandra pour sécher le week-end de cohésion du club). Sans kits, c'est toujours plus sympa et nous remercions Pierrot et Sébastien d'avoir fait le boulot la semaine précédente. D'autant plus que Cécile (toujours du GSP) souhaitant y retourner, nous sommes également dispensés de déséquipement. Le pied. Nous sommes donc 100% touristes, une situation qui me va bien.
Dans la galerie du Cercueil
Dans le Cercueil, il n'y a pas que du mastoc, il y a aussi de la finesse...
Il nous manquera une petite corde pour équiper le ressaut de la galerie sud, et nous nous arrêterons sur une corde à nœuds glaiseuse dans la galerie nord. Petits joueurs.
Reste à remonter les 140m de puits étriqués jusqu'à la surface. Cathy (qui, vous l'aurez remarqué, est un peu enveloppée), ne s'inquiète pas trop: la graisse - nous explique t-elle - se déforme dans les passages étroits, et elle nous en fait une démonstration brillante. C'est un peu plus laborieux pour les 2 garçons.
Dans les puits du Cercueil. Bedonnants s'abstenir...
Le plus beau trou de Siou Blanc se mérite un peu. Finalement c'est mieux ainsi: on apprécie mieux la récompense, un peu comme la bière fraîche après une bonne bavante sous la canicule.
Le Cercueil, la délivrance.