Puits des Bans.. eh oui encore !
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Mieux vaut tard que jamais pour un compte rendu… (n’est-ce pas Emeric ! Alors ce compte-rendu du Daniel ça vient !?)
Dimanche 14 août 22, dernier jour au petit bois, dernier jour du camp dans le Dévoluy. Snif. Même la météo s’en mêle, la pluie pointe son nez, pour ce dernier jour ! Mais trois preux spéléos veulent en profiter jusqu’au bout. Ils se lèvent donc avant les autres, plient leur tente quelques secondes avant l’arrivée de la pluie (c’est calculé), et filent vers le puits des Bans (en pensant aux autres qui vont plier leur tente sous la pluie Mouhaha).
09h30, nous pénétrons sous terre, Fred, Marie et moi. Sabrina aurait dû être de la partie mais elle a malheureusement passé une très mauvaise nuit et ne se sent pas suffisamment en forme pour la sortie.
Le gouffre est équipé jusqu’au fond. La descente est agréable et se passe sans encombre. Mais pas moyen de passer les lacs de l’entrée sans se mouiller un peu... Le puits des Bans est toujours un plaisir. Nous réalisons quelques pauses dont nous profitons pour observer les jolis galets remués par l’eau, lors des différentes mises en charge du gouffre.
Il y en a qui aime prendre la pose...
Nous arrivons rapidement en bas des puits, et entamons la balade dans la longue galerie jusqu’au siphon. Marie passe son temps à vider ses bottes. Arrivée au siphon elle tentera d’ailleurs quelques acrobaties afin d’aller voir un peu plus loin, mais elle fera vite demi-tour (après 20cm de progression environ). Je ferai de même et parviendrai à aller un peu plus loin. Fred et Marie espèrent de tout cœur que je vais me casser la figure dans l’eau bien fraiche du siphon, mais que nenni ! Je parviens de justesse à revenir sans finir la tête sous l’eau. Pas de photo-dossier, elles sont déçues (dans tous les cas, j'avais l’appareil sur moi Mouhaha).
Démonstration de souplesse
Au retour, et après sa démonstration de souplesse, Marie nous surprend encore au retour. Elle est bourrée. Enfin peut-être pas car nous n’avions pas d’alcool avec nous, mais elle se cogne le casque un bon nombre de fois. Nous prendrons donc un malin plaisir, Fred et moi, à lui annoncer chaque étroiture de la galerie (c’est-à-dire quand sa largeur se réduit à trois mètres au lieu de quatre, Mouhaha).
Les étroitures du retour ;)
Une nouvelle pause s’impose pour regarder les cailloux. J’en choisis d’ailleurs un petit pour l’offrir à Marie, en cadeau de départ. C’est en effet notre dernière sortie avec elle (pas pour toujours on l’espère !!) ; elle qui nous abandonne lâchement pour aller explorer les gouffres de Bretagne… ou plutôt pour devenir un gouffre (à chouchen) en Bretagne (mais quel humour...).
Nous pointons notre nez dehors un peu avant 13h, il pleut faiblement. Pendant que nous nous changeons près de l’entrée du gouffre, un gros bloc se détache de la paroi, plus haut, et traverse le sentier que nous devons emprunter, à trente mètres de nous. Nous taillons donc rapidement notre route pour retourner aux voitures. C’est d’ailleurs sur le parking que nous partageons une collation bien méritée, avant de nous séparer pour rentrer chez nous (snif).
Merci aux filles pour l’ambiance et la bonne humeur !