Garden party souterraine

C’est une sortie créée un peu en mode égoïste, tout simplement parce que l’organisateur – qui écrit ces lignes - ne se sent pas encore prêt à emmener beaucoup de monde. Il a essayé une fois, et la petite sortie s’est transformée en sortie interclubs avec 14 spéléos... Pas top pour une première. Donc, pour l’instant, on y va tranquille, histoire de s’habituer à organiser des sorties. Mais bientôt, ça devrait le faire, même en mode interclubs !

En attendant, nous sommes 5 pour cette sortie : Anne, Fred, Laurent R "Lolo", Nicolas et Laurent P "Vishnou" – ne pas chercher à comprendre, c’est une longue histoire…

Le RDV est à 8h30 au local pour les quatre premiers. Fred et moi avons préparé les kits la veille. Il n’y a plus qu’à partir rejoindre Nicolas qui nous attend à la boulangerie du Camp.

En arrivant, il y a du monde… beaucoup de monde ! L’Escandaou est en force au « bureau ». Les déséquipeurs du Cyclopibus sont tous là avec notre Nicolas : Cathy, Chantal, Jacquie, Odile, Sidonie, JMG, Justin, Olivier N, Rémi + 2 personnes du GSP (Joyeux anniversaire à l’une d’entre elle au passage !)

Nous récupérons notre 5^ème gai-luron et partons les premiers en direction du Thipauganahé. Arrivés sur place, nous nous équipons sur le parking en saluant les autres spéléos qui passent dans le grand convoi du Cyclo.

Ces derniers partent déséquiper la fin du Cyclopibus, et en profitent pour faire du repérage et du rééquipement (pour d’éventuelles sorties EDSC) à l’Abîme des Morts et l’Aven de la Croix Sud. Mais comme l’Escandaou n’était pas assez nombreux sur Siou Blanc en ce dimanche matin, le groupe croise Camille qui sortait de son Cercueil avec un groupe de lyonnais et de savoyards.

L’Escandaou était vraiment en force ce dimanche matin sur Siou Blanc !

Quant à notre petit groupe du Thipau, lorsque tout le monde est fin prêt, nous nous mettons en condition mentale pour encaisser la longue et difficile marche d’approche. Puis, nous nous mettons en route, kits sur le dos ! Il nous faut une bonne grosse minute pour arriver au trou...

Tranquillement, on arrive en haut du P86. Je prends la suite et termine l’équipement jusqu’au fond. Je me poste au dernier frac en attendant le reste de l’équipe. Sait-on jamais, la sortie du puits de l’A380, et l’arrivée au sommet de la « cathédrale », pourrait impressionner les spéléos qui découvrent le Thipau… Mais que nenni ! Anne, Lolo et Nicolas sont émerveillés devant le volume de la salle et descendent sereinement. Fred, déjà en bas, semble toute, toute, toute, mais alors toute petite dans cette vaste salle (elle va me tuer en lisant ça !).

On met tous pied à terre et la visite commence - en respectant scrupuleusement les balisages en place. Les grandes orgues sont le clou du spectacle, bien évidemment.

Mais voilà qu’il est l’heure de reprendre des forces avant d’entamer la remontée. Le pique-nique se termine par un gâteau fait maison et une bouteille de mousseux. Et oui ! Lolo avait prévu de festoyer au fond du Thipau pour son anniversaire !

Le plafond étant haut, Lolo fait sauter le bouchon dans une détonation tonitruante dans cette cathédrale. On festoie, on trinque à son anniversaire (avec une extrême modération) et c’est l’heure de la remontée.

L’élasticité de la corde donnerait presque le mal de mer à certain-e-s ! Et des fois, c'est même à se taper le c** par terre…

Tout le monde remonte tranquillement. Nicolas, qui déséquipe, sortira à 15h30.

Nous filons à la voiture et terminons le gâteau et le mousseux.

Malheureusement, la journée n’est pas finie, il faut rentrer au local pour nettoyer tout le matériel.

Avant que certains spéléos ne s’inquiètent, ou ne s'offusquent à la lecture de cette garden-party souterraine, on les rassure : ce compte-rendu est une exagération sur certains points; et aucun déchet, aucune pollution n’a eu lieu au fond du Thipau. Tout le monde a bien veillé à ne laisser absolument aucune trace derrière son passage.