Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)

Depuis quelques années les Alex² nous parlent des explo au Joly, pourtant toutes les personnes qui m'en parlent ne veulent plus y retourner... sauf Maxime. 

A un moment donné, il va falloir y aller ! Une petite équipe se forme et se motive pour passer 3 jours sous terre et mettre le nez dans les explo en cours.


Tout d'abord, une présentation de l'équipe :
- Maxime dit le "sous-marinier", niveau organisationnel on ne peut pas mieux faire ! C'est le capitaine de ce week-end, tout est prévu au millimètre ! Sauf seul inconvénient il pète beaucoup (et ça sent très fort).


- Léo "le mec toujours content", sa voiture a failli brûler la semaine dernière ? C'est pas grave ! Il a le sourire ! Il s'est fait refaire le nez ? C'est pas grave ! Il a la patate ! Il pensait qu'on allait à l'Aven des Mûres et découvre deux jours avant que nous allons au Joly ? C'est pas grave ! Il a la banane ! Une bonne ambiance assurée !


- Emeric "l'informaticien cuisto", il nous a préparé de bons petits plats déshydratés maison spécialement pour ce week-end ! Cependant il les a tous goûté avant, aie aie aie les méandres vont sembler bien petit !


- Camille "la narratrice de ce périple" toujours là dans les bons (ou mauvais ?) plans. Seul inconvénient, mes règles sont aussi de la partie, un peu de rouge pour halloween 🎃


On se retrouve jeudi soir sur le plateau d'Albion, après un apéro rapide avec les copains de l'ASPA, on établit notre camp de base devant le trou pour préparer les kit (il y en a 5 nous sommes 4, ça commence bien).

Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)

Vendredi matin sonne le départ de la mission ! Max est en feu et prend le petit déj quasiment en combinaison, chausson neoprene à moitié enfilé aux pieds. Le reste de l'équipe est plus tranquille, Emeric prend même le temps de faire la vaisselle avec la flore environnante. 

Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)
Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)
Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)

10h30 - Max et Leo partent pour équiper de -150 à -250, la première partie ayant été équipée par les stagiaires du stage en cours à l'ASPA (merci Harry !). 

11h30 - Départ pour Emeric et Camille, au revoir le soleil, à dans 3 jours ! 

12h30 - Le dernier duo entrée sous terre attaque le premier méandre, c'est bien ce qu'on nous avait dit, c'est pourri ! On se tort dans tous les sens faisant passer nos kits lourds pour 3 jours par le haut ou par le bas.
 

Emeric avec son meilleur ami dans le 1er méandre

Emeric avec son meilleur ami dans le 1er méandre

14h - toute l'équipe se retrouve à -250 pour attaquer le second méandre. Celui ci est (comme on nous l'avait dit) mouillé. 

On rampe dans l'eau, on traîne les kit, ça râle.

"ouinouinouin l'eau ça mouille"

"ouinouinouin je suis obligé d'enlever le baudrier"

"ouinouinouin je suis coincé personne ne m'attend"

"ouinouinouin je veux faire caca". 

Finalement on y arrive, avec deux beaux cacas à la sortie (au moins on reconnaîtra à l'odeur pour le retour). 

Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)
Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)
Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)

17h - on attaque le 3eme méandre, sans trop d'élégance mais le plus facile ! On a hâte d'arriver au bivouac. 

Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)
Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)
Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)
Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)

18h30 - Arrivés au tant attendu bivouac à -300 et quelques. Après un petit tour de repérage pour les explo du lendemain, on se change pour être au sec et on s'installe dans le point chaud pour manger un succulent Chili et une magnifique compote. Préparer et sécher avec amour la semaine d'avant. Un peu d'eau et le tout regonfle comme par magie. 

Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)
Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)

Par inadvertance, un peu Chili dégouline sur un chausson, pas de souci nous avons un aspirateur sans fil intégré au bivouac.

Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)

22h30 - On sort les affaires pour installer le coin dodo. Tout a été prévu et conditionné dans des sacs étanches par les anciennes équipes. Il y a tout : duvet, matelas, coussin gonflable, couverture de survie et déssicant (ce qui permet d'enlever l'humidité des sac comme ça tout reste sec et ça ne put pas comme le carbure !), ca promet d'être royal.

Mais c'est avec surprise que l'on trouve les duvets et matelas recouvert d'un liquide gluant... ce n'est pas de la morve c'est le déssicant qui a absorbé toute l'humidité laissée par les anciens utilisateurs des duvets, tellement qu'ils ont saturé et recraché du liquide chimique.

Un duvet est totalement contaminé verdict il y a 3 duvets pour 4 ...

On relie tous les duvets pour faire une grande couette et se faire un énorme nid tous serrés les uns contre les autres. La nuit se passe tant bien que mal, entre le manque d'espace, le froid et des ronflements puissants qui ont même fait tomber quelques cailloux au loin.

Une belle bande de clodo...
Une belle bande de clodo...

Une belle bande de clodo...

Après un petit déj au lit comme un samedi matin, comme des gens normaux. On forme 2 équipes autonomes pour marquer le top départ des explorations.

Chaque équipe ayant un perfo, 12 pulses, de la corde pour laisser en fixe, une corde d'escalade, des amarrages et biensur à manger.

Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)

Équipe n°1 digne de héros d'un film, nous allons suivre les aventures de Max et Leo conté par le sous marinier :

Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)

De notre côté, nous partons à l'opposé de Camille et Emeric vers une escalade commencée par Thibault et Léon (sauf erreur de ma part) il y a quelques années, puis continuée par Zap et moi-même fin 2021.

Nous avions atteint un petit méandre (vingt ou trente mètres de long à peine) très boueux, étroit, et difficile d'accès mais avec un fort bruit d'eau à la sortie. Nous avions débouché vers un puits assez vaste où nous nous étions arrêtés par manque de temps. Nous pouvions observer dans ce puits une jolie cascade venant du plafond (20m plus haut) et la suite du puits vers le fond était masqué par une plateforme sept ou huit mètres plus bas. Nous pressentions fortement que ce puits jonctionne avec un autre puits plus bas, grimpé par Zap et Léon une dizaine d’années auparavant, mais dont l'escalade s'était arrêtée sur rien, en plein milieu d'un grand puits remontant.


Revenons en à nos moutons. Juste avant de partir rejoindre notre objectif, énorme coup de stress lorsqu'en sortant les deux perfos que nous avons descendu, l'un d’eux est légèrement humide au niveau des connexions batterie et il ne fonctionne plus du tout... Le problème ne vient pas des accus, l’autre perfo fonctionne très bien. Fichtre (pour rester poli), nous aurions descendu un perfo pour rien (les kg à déplacer se paie cher au Joly…) et nous ne pourrions pas réaliser nos deux missions en parallèle ! Mais que nenni, au bout de 5 minutes à force d'essayer désespérément, le voici qui refonctionne subitement ! Pfiouuuuu le soulagement !!! Finalement il fonctionnera à merveille toute la sortie, alors qu'il finira sous une couche de boue très épaisse et humide ! C'est à n'y rien comprendre.

 

Bref nous partons donc avec notre perfo ressuscité et rejoignons rapidement la fin de la précédente explo, donc à la sortie du petit méandre boueux. Le méandre est compliqué et les quelques mains courantes mises en place pour entrer dans ce petit méandre et en sortir sont posées trop bas et augmente la difficulté. Je rage contre le blaireau qui a équipé cela comme un pied (c'était moi même il y 3 ans...). Ca ne loupe pas, le méandre est toujours aussi boueux et nous en sommes couvert de la tête au pied à peine sortis.

Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)

Mais nous sommes contents, la vue sur le puits est très belle, la cascade coule toujours et nous sommes impatients d'aller explorer toutes les possibilités !

 

Tout d'abord nous descendons vers la plateforme sept ou huit mètres plus bas pour observer la suite du puits... Il est magnifique et très profond, mais comme attendu, nous observons, dix autres mètres plus bas, le dernier fractio de l'escalade interrompue il y a une dizaine d'années. Nous tenterons de la rejoindre en fin de journée et de redescendre par cette branche si l'état des cordes le permet (plutôt que de se retaper le petit méandre infâme).
Puis nous remontons à la sortie du méandre pour débuter les hostilités. D’abord nous réalisons une petite escalade en artif de quelques mètres seulement vers une lucarne mais qui ne donne rien (c'est bouché). Puis nous descendons au droit du fractio de sortie du méandre, car ce dernier est devenu très profond sur les derniers mètres. Nous descendons environ dix mètres jusqu'à un large ressaut. Un autre méandre fossile part dans une autre direction sur plusieurs dizaines de mètres mais la progression se complique et nous préférons garder son explo pour une prochaine fois. De retour au ressaut, nous trouvons une lucarne, on y passe la tête... Un puits immense !!! Nous installons une corde et commençons à descendre... Tout à coup quelque chose se reflète tout en bas au loin... C'est le point chaud du bivouac ! Nous sommes en fait dans le plafond du grand puits qui semblait fermé, lorsqu'on l'observe depuis le bivouac. Nous sommes tristes que cet énorme puits ne soit pas nouveau, mais c'est tout de même drôle de se retrouver là et d’avoir en vue le bivouac ! Enfin, après une rapide pause repas, nous finissons par nous approcher du bord du ressaut qu’il faut légèrement désescalader, avec une corde, et paf encore un autre puits immense... un troisième ! (Ça devient compliqué à suivre !) Encore une fois, grosse poussée d'adrénaline dans le ventre, puis nouvelle déception lorsque tout en bas nous observons une corde à la lumière de nos spots réglés à fond. C'est en fait un puits parallèle au premier (celui où une cascade arrive du plafond) et l'escalade d'il y a une dizaine d'années passe en fait d'un puits à l'autre en cours de progression.

 

Bref du coup après avoir regardé tout ce qui descend et que finalement tout ce qu’on trouve jonctionne de partout avec du connu, il est temps de se sortir les doigts et de grimper. Nous entamons l'escalade en artif du puits d'une vingtaine de mètres, pour rejoindre le plafond d'où sort la cascade sur un côté. Leo se charge de la première longueur, la plus grande, il grimpe comme une fusée, c'est une formalité pour lui. Finalement il y a de la place pour traverser ce plafond et nous arrivons dans une petite salle au-dessus du puits, d'où part un joli méandre, avec un actif qui coule au fond.
Nous pouvons nous y engager et après une ou deux dizaines de mètres seulement, une petite cascade de six ou sept mètres environ nous empêche d'avancer. Nouvelle petite escalade en artif et bim, le méandre continue ! Une petite dizaine de mètres à nouveau, ça s'élargit un peu (mini salle) et un ressaut nous ralentit. Sur le côté, un méandre fossile semble débuter, trois ou quatre mètres plus haut dans une autre direction. Petite artif mais malheureusement ça ne donne rien. A part que nous observons plus loin à travers une conduite en plafond du mini méandre fossile de jolies concrétions blanches (coulées et belles colonnes). Mais nous ne pouvons pas y aller sans danger et ça semble bouché, et surtout nous voulons voir la suite du méandre actif ! Nous escaladons donc en libre le ressaut qui n'est pas très compliqué. Nous pouvons poursuivre, toujours dans le méandre actif. Petit virage à 90° juste derrière le ressaut, nous avançons de quelques mètres à peine et nous observons que ça s'élargit franchement derrière et entendons un fort bruit d'eau ! Nous avons le cœur qui bat la chamade ! Que va-t-on trouvé ? Nous rêvons tous les deux d’un immense puits à grimper mais nous restons muets tous les deux.  Nous débouchons dans une salle bien circulaire, d'environ quatre mètres de diamètre, telle la base d'un assez grand puits ! De l'eau arrive en plein milieu, comme une douche, sans arroser les bords, nous pouvons faire le tour de la salle sans prendre une goutte. Toujours le cœur à 100 à l'heure, nous passons nos frontales en spot, et levons les yeux ensemble vers le haut pour observer la suite et la taille du puits... Bordel de m**, un plafond pas si haut que ça en fait ! On espérait un beau gros P100 ou un truc du genre ! Non, restons modeste, ce doit être un P10 ou 15 maximum, le plafond fait un beau dôme circulaire, et l'eau sort de son centre, nous sommes tout de même heureux car le puits est très joli (ou Joly huhuhu).


La suite ne semble pas évidente, d’ailleurs nous n'en voyons pas vraiment vu du bas. Pourrons-nous passer où serons-nous bloqués dans cette salle, c'est un mystère et il faudra revenir. Car il est 20h passé et nous préférons rebrousser chemin car les copains de l'autre binôme risque de s'inquiéter si nous rentrons après 21h (notre heure de RDV max). Nous revenons rapidement à la plateforme énoncée précédemment et jonctionnons avec les cordes de l'escalade d'il y une dizaine d'année. Misère, certains mousquetons laissés en place son tout pourris. Nous renforçons donc les fractios avec de la dyneema avant de poursuivre la descente. L'ancienne corde est en bon état mais raide, et hyper tendue entre les deux premiers fractio (elle a dû se contracter avec le temps et l'eau de la cascade). Il nous faudra au moins vingt minutes avant de réussir à défaire le nœud de huit du tout premier fractio pour rajouter un peu de longueur avec notre corde. Finalement la suite se passe mieux et les amarrages sont pour la plupart en bon état. La descente est très jolie et nous percevons au bout d’un moment nos copains à la voix. On s’envoie des gros ouhouuuuuu entre nous pour se rassurer, l'autre équipe semble en pleine forme ! Encore un peu de dyneema par-ci par-là et hop nous voici enfin en bas, juste à côté du camp ! Nous sommes tout de même content car nous venons de réaliser une jolie boucle, encore jamais accomplie jusqu'à présent. Nous sommes trempés et couvert de boue en arrivant au camp, où nous retrouvons l'autre binôme qui vient à peine de rentrer ! Mais quelle synchro incroyable sans le vouloir ! Par contre ils sont secs et presque propres comparés à nous. Deux salles, deux ambiances ! Bref assez parlé, il est tant d'enfiler des affaires sèches pour se réchauffer un peu et de préparer à manger tout en se racontant mutuellement nos journées. Il ne manque que les chips et la bière...

Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)
Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)
Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)
Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)
Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)

Du côté de l'équipe n°2, voila comment les choses se sont passées. Avec Emeric, une fois nos kits finis, nous nous jetons dans la rivière Gamma , passons par le méandre (encore) et quelques jolies concretions pour arriver à notre lieu de travail. 

Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)
Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)

D'un côté la toute première escalade faite par Maxime trois années en arrière avec un arrêt sur petit ressaut qui descend : bah ça rejoint le chemin principal, en shuntant le mandre pour le plus grand bonheur de la combinaison d'Emeric, rien de bien intéressant on en profite pour récupérer le matos en place. On attaque alors notre 2eme objectif, celui qui nous donne le plus envie : la ré-escalade en artif du puits déjà faite il y a quelques années par les Ardechois, un simple croquis a été fait avec un arrêt sur rien. Remonter ce puits (qui n'est donc plus équipé) permettra de savoir sur quoi ils se sont arrêtés et potentiellement continuer. Commence la grimpette au perfo, une longueur pour Camille et une longueur pour Emeric ! On partage le plaisir de faire des trous dans les murs ! 

Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)
Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)
Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)

A notre belle surprise on arrive en haut avec 2 possibilités un meandre qui coule à notre droite et une salle avec un puits remontant à notre gauche. On jette un coup d'oeil au puits, vierge. On le laisse de côté pour continuer le méandre qui débouche sur un deuxième beau puits remontant. C'est du joli (Joly hihihi) tout ça !

Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)
Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)

Mais ça sera pour la prochaine séance, entre la grimpette, le brassage de corde, le brassage de méninges pour Emeric, on arrive bientôt à notre heure butoir qu'on s'était donné avec l'autre équipe : 21h. De toute façon nous avons laissé équipé en fixe dans le but d'y revenir.
Alors on remballe et taillons vers le camp en espérant que l'autre équipe ne s'inquiète pas trop. Finalement timing parfait nous arrivons pile en même temps !

Perfos à la sortie du trou : 2 salles 2 ambiances

Perfos à la sortie du trou : 2 salles 2 ambiances

Le temps de ranger, faire la corvée d'eau (un petit pipi qui coule du mur à 20m du bivouac. Nous avons dû passer la majeure partie de notre temps à regarder le bol se remplir pour remplir les bouteilles afin de pouvoir boire).

Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)

Et nous revoilà dans le bivouac pour le repas du soir, moins royal que le premier, à nous raconter nos découvertes de la journée. Objectif de la soirée, finir tout ce qu'il y a à manger ! L'objectif une fois facilement atteint (surtout pour la compote et le chocolat), une petite ambiance se met en place pour se réchauffer avant d'aller dormir. Tous le monde est fatigué mais personne n'a envie de passer une nuit comme la première.

Cette nuit a été meilleure pour Emeric, qui a fait trembler les couvertures de survie à côté de nos têtes. 
Enfin le réveil du dimanche matin sonne, verdict, les couvertures de survie ne se sont pas envolées mais Leo n'a pas fermé l'œil de la nuit, ses oreilles étant à 10cm du nez de Emeric. Tant pis, il garde le sourire ! On vous avait dit que c'était un mec cool ! 

Tout ce qu'il se passe au Joly reste au Joly...

Tout ce qu'il se passe au Joly reste au Joly...

On range tout, nous décidons de remonter les affaires contaminées par le dessicant pour les laver en surface. Résultat nos kits sont remplis à rabord et aussi lourd qu'à la descente. 

Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)
Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)

On décolle du camp vers 11h et telles des gratounettes nous frottons tous les bords du Joly.

A ce stade là, on ne parle plus, nos regards sont dans le vide et on avance sous les menaces du capitaine de sous-marin "avancez où je vous mets mon barreau d'uranium dans l'oignon". 

C'est à -250 qu'on quitte le mode automatique pour réfléchir 💡

Il faut déséquiper la totalité du trou à partir de là, pour rendre les cordes à Harry, soit 3 kits de corde au total. On en a déjà 1 chacun, les calculs sont vite fait... On se met à jouer la farandole des kits : certains vont s'amuser avec 2 kits jusqu'à la sortie du trou et une fois dehors retourne sous terre pour venir alléger les copains qui sont en train de déséquiper.

Les 4 affreux au Joly (explo du 1er au 3 novembre)

Verdict 20h30 tout le monde dehors aux chips. 

Un beau week-end bien bourrin comme on les aime avec une envie de suite, nous reviendrons !

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R
super CR, ca fait, un trou qui se gagne. bonnes explos
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J
La classe!!! 2 salles, 2 ambiances XD Bravo pour avoir gardé le moral avec le manque de sommeil :)
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D
bravo les copaings !! Belle ambiance et belle cavité non ? ;-)
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R
Super compte rendu<br /> Bravo
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