Camp Spéléo dans les Causses - Grotte touristique de Dargilan - Mardi 15 avril 2025 :
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TPST : 1h30
Participants : Alexandra, Maxime, Camille, Arya, Jade, Quentin, Petro, Benoît, + 20 touristes et un gentil guide pris en otage.
Passage à la boutique de souvenirs avant la visite : nous achetons de quoi nous occuper dans la grotte (surtout Maxime).
Le début de la visite commence avec plein de bonnes résolutions pour que tout se passe pour le mieux (notamment pour les autres visiteurs), mais nous commençons déjà à paniquer : nous avons oublié nos casques avec frontale...
La grande salle, niveau supérieur de la grotte effondrée, est majestueuse : 35 m de hauteur, une grande variété de concrétions, mais aussi de couleurs, comme cette magnifique paroi peinte de plusieurs dépôts de calcite chargés en fer ou en manganèse.
Une grande draperie marquera nos esprits pour longtemps : 5 m de haut sur 40 cm de large. Des dimensions que Maxime compara immédiatement à l’un de ses membres...
S’enchaîne un petit parcours fort sympathique à travers les vestiges de l’équipement de l’époque, comme une échelle en bois de 1890 (elle avait une sale tronche, mais bon, 135 ans c’est pas mal !).
Nous écoutons avec attention (pour une fois) le récit des différentes cicatrices de la vie mouvementée de la grotte. De magnifiques concrétions ont été fracturées, brisées, voire arrachées suite aux effondrements du plafond il y a 35 000 ans.
Là, devant nous, une magnifique colonne de plus de 10 m de haut et plusieurs mètres de circonférence est éclatée au sol comme de vulgaires briques de Lego.
S’ensuit une classique interprétation des silhouettes formées par les concrétions vieilles de 500 000 ans, rescapées de l’effondrement : la Vierge Marie, le Père Noël, des moutons... Le groupe se dissipe...
La concentration revient lorsque nous nous retrouvons face à une stalagmite d’une forme étonnante. On nous parle d’une soi-disant expérience d’observation de la vitesse de calcification d’un vase avec des fleurs... On prend la photo et on continue.
Expérience de calcification d'un vase en terre rempli d'un bouquet de fleurs en plastique
Nous amorçons la descente vers le niveau inférieur. Sur le chemin, une embrouille débute au sujet d’un "insecte" repéré par le guide dans les marches de l’escalier. La vérité vraie sera rétablie, puis nous continuons pour arriver en bas et enfin observer des gours, un énorme mur concrétionné et une somptueuse colonne, définie comme lieu idéal pour une photo de groupe.
Mais lors de la balade dans les profondeurs, Maxime craque… Avec le manque d’oxygène, il semble subitement croire qu’il est devenu une chauve-souris et se met à jouer avec sa peluche comme un enfant jouant dans son bain avec un sous-marin. Le guide et les touristes espagnols sont subjugués devant cette performance artistique qui durera tout le reste de la visite.
... le craquage de maxou !
Le chemin vers la sortie se fait sans encombre. Personne ne s’est ouvertement plaint de notre discrète présence… Ouf !
Tous les spéléos semblent satisfaits de leur visite. Nous sommes secs et propres. Nous nous demandons pourquoi ne pas faire ce type de sortie plus souvent… À méditer.