Ragage du Cancéou
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Ce dimanche une poignée d'Aubagnens se sont rués à l'assaut du Cap Morgiou pour une visite au Ragage du Cancéou (rebaptisé "lagon Bleu" par les grimpeurs qui se sont appropriés les lieux...).
Départ matinal pour éviter la grosse chaleur, la marche d'approche se négocie en une petite heure dans une petite brise sur l'arête du cap.
La vire d'accès dans les falaises a un charme fou. Le calcaire blanc des Calanques est pris en sandwich entre le bleu du ciel et de la Méditerranée, c'est pas banal.
Au fond du puits, on sent que "ça donne". Éole et Neptune ont pris les choses en main, il y a une belle petite houle et on entend le mugissement du ressac depuis la lèvre du puits.
Le puits du Cancéou dans la brume
Curieuse ambiance au fond du puits: les embruns forment une nappe de brouillard irréelle au dessus du plan d'eau. Ça masque un peu la couleur turquoise qu'on connait d'habitude, mais ça donne une certaine ambiance.
Il y a des moments de calme relatif, et cycliquement ça s'énerve et le flux remonte presque jusqu'à la base du puits avant de refluer vers la sortie.
Ça fait un peu ambiance machine à laver, ce n'est vraiment pas le jour pour se mettre à l'eau.
Désolé, il manque la bande son...
Durant les périodes d'acalmie, quelques baigneurs audacieux passent le siphon depuis l'extérieur. Mais quand la houle redémarre, on ne les sent pas très sereins...
La remontée vers la lumière
La remontée dans les falaises laisse libre cours à toutes les fantaisies, chacun s'exprime à sa façon. Bien entendu, au passage de la chatière (pour déboucher sur la vire) on ne peut s'empêcher de se remémorer l'aventure d'Eric lors de l'une de nos sorties précédentes (il vous racontera...).
Retour sur le sentier sous un soleil plus insistant qu'à l'aller. Cela n'entame en rien la bonne humeur générale. Le thème du jour était "la phylogénie des trilobites, des limules et des glomérules". Chacun a pu donner son avis sur la question.
Ont participé à cette sortie estivale Jacquie (notre ainée à tous), Coline (la benjamine), Rémy, Florent, Marie, Isa et moi.
Sylvain aurait bien aimé nous rejoindre par la mer en paddle mais une nuit presque aussi agitée que la méditerranée lui ont fait renoncer à son projet.