week end de Pâques en Ardèche
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Je suis maintenant un petit nouveau dans la région (Valréas, enclave des Papes) et les balades en Ardèche ou dans la Drôme (souterraine ou pas) se font plus facilement.
L’EDSC m’invite gentiment à la traversée de la grotte de saint Marcel, je rejoins le groupe à l’aven Despeysse. Je ne connais pas grand monde parmi les jeunes, mais l’ambiance m’apparait sympathique. Les puits se succèdent je fais quelques photos avec Mathis qui veut bien poser et disposer l’éclairage. Toute l’équipe se retrouve dans les galeries pour une petite collation. La visite se poursuit ponctuée de rires. La partie terminale de la traversée ou la galerie est un peu plus basse est un peu plus pénible pour les anciens…Maintenant nous sommes à la galerie de sortie, il ne reste plus qu’à monter au parking puis avec la voiture d’Alain (resté à la grotte) aller chercher les autres véhicules pour rentrer au camp de base. En fait 3 courageux sont partis à pied pour aller aux voitures (la logistique concernant la clef a mal fonctionné) tout le monde est à nouveau réuni et je rentre chez moi déclinant lâchement l’invitation du lendemain (déséquipement de l’aven).
Je me retrouve le lendemain soir invité (encore) à vallon pont d’arc au gite du Césame, camp de base de l’EDSC . Une soirée sympathique, une cuisine royale (merci Pascal et Nathalie) quelques boissons, des jeunes enthousiastes, des retrouvailles pour moi.
Saint Marcel
Justement ce Week end de Pâques qui finalise le stage edsc du CDS 13, avec les Berenger qui montait en force (avec Alain (Buny) et Anne Marie), Arlette et Alain (participants actifs du stage EDSC) nous avions samedi rendez vous à Méjannes le clap pour visiter l'aven des Pèbres.
Après quelques palabres et un solide pique-nique, nous nous équipons pour affronter l'aven. J'équipe suivi d'Alain (qui pour une fois se repose) mais néanmoins me conseille dans l'équipement (pour éviter un frottement par exemple). Nous arrivons dans la grande salle, là Jean marc et Fabienne sortent leurs éclairages et tant bien que mal nous essayons de montrer notre meilleur profil.
Nous montons sur la salle supèrieure sur une corde qui ne compte plus les spéléos, ça glisse un peu, les prises pour les pieds manquent parfois ...Là haut les photographes sévissent à nouveau, mais ça vaut quand même le coup d'oeil, il nous faut redescendre, une chaine permet de redescendre directement en rappel en évitant la corde glaiseuse, la roche glissante de la vire. Notre petite équipe se hisse vers la sortie et Alain déséquipe (histoire de s'occuper un peu).
Les Pèbres
Nous allons rester par-là, cette nuit et une balade dans le coin est prévue pour demain, en attendant les boissons de toutes sortes sont sortis pour étancher notre soif. Pour la nuit chacun s'organise, la haute société dans des camping-cars, une simple tente pour d'autres, pour ma part un duvet, un ciel étoilé et une pleine lune fantastique.
La nuit a été bonne après le petit déjeuner on va voir le trou repéré la veille par Buny puis on se dirige vers l’aven Armédia et le gouffre Georges, l’objectif pour le déjeuner est la grotte des fées au bord de la Cèze (13 et 3). Un cairn au bord de la piste nous déroute car Buny (encore lui) a trouvé un énorme gouffre. Tout le monde se retrouve au bord de l’abîme, c’est l’aven Grégoire qui permet la traversée jusqu’à la grotte des fées. On arrive à la grotte après être passé au village de Tharaux. C’est un beau site, cette caverne est percée de multiples trous, la lumière et l’eau… ça fait chouette. Retour par la combe des puces ou la jeune chienne des Berenger faisait particulièrement attention.
Le « parking » est animé, un groupe de Bourguignon venait de sortir des Pèbres, un Gardois et ses deux fils de l’aven du Loir. On attaque le prés-apéro et Alain et Arlette rentre chez eux. La soirée est belle on refait le monde encore un coup et dodo sous les étoiles.
On doit se retrouver à la grotte de Marzal avec les Wadel, Alain et Anne Marie rentre pour rejoindre de la famille. De l’aven on suit les Wadel qui emprunte une piste direction la Madelon (une histoire un peu débile ou j’allais gratter après le travail avec un copain dans un trou). Ça sent bon le thym dans ce lapiaz, on tire dix sauts chacun, la suite bien entendu n’est pas évidente, il faut dégager un bouchon de terre et de pierraille dont on ne connais pas l’épaisseur. Le week-end se termine, j’ai passé pour ma part des très bons moments.
Bise, bernard