Une virée dans l'Eau-de-Là
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A l’origine, ce devait être une petite sortie tranquille entre père et fille, puis il y a eu une invitation sur la liste du club. Anne est venue s’y greffer, et au tout dernier moment, Frédérique a rejoint le petit groupe avec Damien, ce qui a donc donné lieu à une sortie inter-club.
Le rendez-vous est fixé à 9h devant le CDS. On se répartit dans les voitures… 2 d’un côté, 3 de l’autre dont 1 personne qui tiendra la chandelle… et c’est parti pour l’Eau de Là !
Arrivés sur place, nous nous équipons sur le parking et c’est parti pour … chercher, tourner, retourner, revenir, rechercher, l’entrée de la cavité. A chaque fois, on arrive par une piste différente, et à chaque fois, on la cherche…
Laurent à l’équipement. Derrière, Chouchou et Loulou qui sympathisent avec les araignées dont la belle et énorme Dominique (rebaptisée ainsi par Loulou – Pourquoi ce surnom, cela restera un mystère à jamais !). En queue de convoi : Anne et Fred.
Dans les puits d'entrée
La descente des puits se passe très bien malgré une topo sur varcave à actualiser (C35 trop juste pour les derniers P10, P5 et R3. Et avec le nouveau brochage, une corde non signalée mais nécessaire pour la désescalade vers l’entrée du méandre).
C’est ensuite l’attaque du méandre Mamie Lénaire. Comme on aime bien ces lieux étroits, on se faufile un peu partout dans les boyaux annexes pour chercher et trouver le dernier puits qui descend au lac.
On finit tous au lac mais on ne s’y baignera pas ! Le niveau est très bas, et l’eau est peu engageante.
Arrivée aux abords pégueux du lac
Ainsi commence la pause déjeuner tant attendue par Chouchou et Loulou. Mais il faut d’abord trouver où s’installer car le sol « pègue » !
« Hein ? C'est quoi "Pègue" ? »... Commence une discussion sur les expressions provençales que deux membres de notre petit groupe ne connaissaient pas.
Et c’est le défilé provençal : « Dégun », « Gâté », « Fatche de c** ! », « je te châle ! », « escagasser », « Oh fan de Chichourle / Chichoune ». Oui, il y a des variantes aussi !
Alors: Fan de chichourle ou Fan de chichoune ?
Cette expression désigne la surprise, l’exclamation. La chichourle vient de l’occitan Chichorla et désigne la jujupe (fruit du jujubier ou chichourlier) et la Chichoune en serait un dérivé et viendrait du latin ciconia (« la cigogne, la porteuse d’enfant à naître »).
C’était le moment culturel...
Aujourd’hui, ces expressions oubliées sont remplacées par « put*** ».
Mais nous aurions pu aussi dire « esquicher », « fadas », « emboucaner », un « chicoulon », une « estrasse », un « pissadou », un « pichoun » [pitchoun] ou une « pichounette » [pitchounette]……
Après avoir rempli nos estomacs (même s’il manquait de la nourriture, de l’eau ou un mini kit pour une personne (par respect, je ne citerai pas de nom mais les Normands peuvent être distraits parfois). Et après avoir montré à Anne les fossiles de bivalves, nous repartons pour la suite du réseau.
C’était la minute culturelle...
Aujourd’hui, ces expressions oubliées sont remplacées par « put*** ».
Mais nous aurions pu aussi dire « esquicher », « fadas », « emboucaner », un « chicoulon », une « estrasse », un « pissadou », un « pichoun » [pitchoun] ou une « pichounette » [pitchounette]……
Après avoir rempli nos estomacs (même s’il manquait de la nourriture, de l’eau ou un mini kit pour une personne (par respect, je ne citerai pas de nom mais les Normands peuvent être distraits parfois). Et après avoir montré à Anne les fossiles de bivalves, nous repartons pour la suite du réseau.
Laurent est toujours suivi par Pichoun et Pichounette et on déboule dans Kristal Kaillasse Avenue. Toujours aussi magnifique de voir ces milliers d’étoiles scintiller sous la voûte calcaire.
Après les scintillements, on part (au galop) voir le Cheval de Noûte. Il faudra à certains jeunes un moment avant de comprendre le jeu de mot….
Nous dépassons la salle Perles Hippo Pet et allons tout au fond de la galerie pour revenir ensuite à l’entrée des Aztèques. Mais comme nous nous sommes délestés de nos équipements au lac, nous n’irons pas plus loin cette fois-ci. Ce sera l’occasion de revenir.
Au fond de l'Eau-de-Là
Tout est (presque) fait. Nous pouvons repartir. On inverse l’ordre de remontée, et c’est Loulou qui déséquipe sous les yeux attentifs de Laurent et Chouchou. Nous passerons tous les deux de longs moments à l'entendre pester contre des noeuds trop serrés ...
Loulou est donc la dernière à sortir. De dehors, nous l’entendons parler / injurier ses copines araignées.
17h, nous sommes aux voitures. La dernière fois, avec l’EDSC13, nous avions eu droit à un bon gâteau. Cette fois-ci, ce seront de mauvais cookies industriels (désolé, j'en rachèterai pas).