Camp d’été Dévoluy 2023 - Combe des Buissons, le déséquipement
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Pour le vendredi 10 août, on continue les sorties dans le Dévoluy. Ce jour-là, Arlette, Fabienne, Jacquie, Alain, Jean-Marc B et moi, accompagnés de la fidèle et jeune Soja, prenons la route vers la Combe des Buissons avec pour objectif le déséquipement de la cavité.
Direction Agnières-en-Dévoluy afin de suivre la piste qui nous amène en haut du Petit Bois (qui nous manque tant cette année…). Arrivés au parking, nous repérons le gros camion de militaire qui empêche JMB de se garer correctement.
Le petit groupe se met en route vers 10h20 et arrive vite au petit chalet du Berger après avoir vu de petites marmottes. A ce fameux chalet, nous attend le nouveau meilleur ami de Soja. Ce gros chien de berger est apparemment au repos aujourd’hui.
Marche au-dessus du regretté Petit Bois
Malheureusement, l’entrée de la cavité se fait un malin plaisir à jouer à cache-cache. C’est Fabienne qui finit par la retrouver mais…Bizarre… l’entrée n’est pas comme dans les souvenirs. Le doute s’installe, puis « Non » ! Selon Alain, Arlette et Jacquie, ce n’est pas notre cavité. Et d’après Arlette, notre Combe des Buissons recherchée est plus haut. Alors montons…
Sauf Fabienne et moi qui décidons de rechercher le point GPS sur l’application du téléphone. Et c’est 5 min après que le reste du groupe nous appelle : « La cavité est là !!! ». On y est enfin !
On décide de manger avant d’entrer car tout le monde commence à avoir faim. Je suis très attentive à toutes les anecdotes émises, surtout celles qui concernent le spéléo secours de l’époque.
On finit par s’équiper, et c’est parti !!! Alain s’engouffre le premier, suivi de Fabienne et Jacquie et je ferme la marche. En attendant, Arlette, Jean-Marc et Soja partent voir un trou, un peu plus loin.
Dans la grotte, mes trois aînés vont assez « lentement » alors que je peine à rester derrière eux - mais ce qui me rassure, c'est que bon nombre de spéléos, auraient aussi suer comme moi pour les suivre le mieux possible ;-).
Et puis « Woaw ! », les puits s’ouvrent sur un beau volume. En plus, il y a de petites fistuleuses par-ci, par là. Nous continuons à marcher dans un éboulis qui ne cesse de descendre. Jacquie nous abandonne, elle préfère commencer à remonter à son rythme. L’explo' se poursuit donc avec 3 personnes qui continuent de descendre. Mais ils s’arrêtent rapidement car il semble que nous allons commencer un méandre et que… bè non !
C’est parti pour une remontée qui me rappelle les éboulis du Rôti. Pas le choix, faut y aller ! On ne va pas rester en bas toute notre vie…
Arrivés à la base des puits, Alain se porte volontaire pour déséquiper. Jacquie entame la remontée, suivie de Fabienne et de moi-même. Sauf que… problème ! Il n’y a pas de kits en bas du premier puits, ni en haut. Fabienne, qui est déjà 2 puits au-dessus n’a toujours rien. Avec Alain, on se retrouve donc avec des cordes, sans kit, ce qui est dérangeant car on ne va pas se mentir : c’est assez étroit par ici.
Puis pour le plus grand plaisir de nos oreilles, on nous lance : « Il y a un kit !!! ». Réponse instantanée de notre part : « Alléluia ! »
Le déséquipement se poursuit et on se retrouve avec 6 cordes pour 2, et pas d’autres kits en approche.
Ouf ! On nous alerte : « Un kit !!!! ». « Yes ! »
Je donne mes 3 cordes à Fabienne puis je pars récupérer celles d’Alain pour les donner ensuite à Fabienne. Compliqué tout ça... 2 kits sont portés disparus entre l’équipement et le déséquipement.
Enfin, c’est la sortie. Et c’est le retour du calvaire pour moi… des araignées… ma phobie… Je râle, j’insulte ces bébêtes, et je soûle « légèrement » Alain derrière moi, ce qui vaudra des rires à la sortie.
Spéléos et randonneurs du jour se retrouvent tous dehors. La marche retour commence. Cette fois-ci, au lieu de mettre 1h15 comme à l’aller, nous mettrons seulement 30 min.
Et surprise !!! Nous croisons nos collègues: les Alex, Nathan et Sébastien. La majorité du groupe est partante pour trinquer ensemble. Voilà donc une sortie qui se termine parfaitement bien !!