Un bain à la Castelette

Afin de faire découvrir nos merveilles souterraines locales pour une consœur belge en vacances sur le secteur, une sortie sous terre s’organise pour la Castelette. Malheureusement, la canicule et la sécheresse obligent d’organiser un jour seulement avant, en raison des conditions d’accès aux massifs. Miracle en ce dimanche 31 juillet : l’accès à la sainte Baume est toléré ! Mais malheureusement, ce sera sans notre voisine européenne qui a déjà prévu une autre activité. Dommage.

La sortie est néanmoins maintenue pour Anne, Sonia et Laurent.

Comme la gent féminine ne connaît pas encore la cavité, nous commençons par explorer l’entrée naturelle et le siphon aval que nous reverrons plus tard.

De cette Castelette, nous remontons la pente pour trouver l’entrée artificielle, et comme d’habitude, difficile de la trouver quand on vient du bas et non de la falaise.

Après quelques minutes de recherches, nous nous équipons à l’entrée et l’exploration commence. Nous passons par le puits et atteignons la rivière… du moins son lit car la galerie est à sec.

Nous partons voir le siphon aval qui est bien à 40 cm en-dessous du plancher du méandre. La clarté de l’eau donne envie d’y plonger, mais la nage est prévue pour plus tard.

Nous repartons en sens inverse et arrivons à la méduse. Et là : surprise ! La corde en place est abîmée sur une cinquantaine de centimètres. Plus de gaine sur toute cette longueur. Installation d'une nouvelle corde pour permettre à Anne et Sonia de monter confortablement (à la méduse, c'est pas gagné !).

Passé cette péripétie, nous atteignons la voûte mouillante. Premier bain sous terre pour les 2 spéléos qui semblent apprécier. Une chose est certaine : elles préfèrent ce passage plutôt qu’au merveilleux passage du Chaos qui s’ensuit.

C’est donc avec plaisir qu’elles se replongent dans l’eau au niveau du Bénitier (qui ne coule pas – d’ailleurs, rien ne coule. L’actif est inactif !)

La remontée de la rivière se fait tranquillement mais l’heure tourne. Nous n’irons pas voir le fond. Nous nous arrêtons pour nous restaurer juste après le beau canyon aquatique.

Le froid et la fatigue apparaissent. Il est temps de rebrousser chemin. Nous faisons un détour pour admirer la grande salle avant de nous replonger dans le labyrinthique chaos.

Repassage dans la voûte mouillante (où nos têtes passent presque entièrement sans se mouiller), retour à la méduse, remontée du puits et sortie à 17h.

Anne et Sonia ont pu tester cette sortie bien différente de ce qu’elles connaissaient jusqu’alors. Pouvoir nager sous terre est assez rare par chez nous. Il faudra qu’elles reviennent pour découvrir le siphon terminal et admirer cette rivière autrement qu’à l’étiage.

TPST : environ 5h30.