Sortie progression au Gouffre des Encanaux - samedi 9 juillet 2022
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Samedi 9 juillet, 9 prénoms sur la start-list, mais le Covid et une fuite d'eau auront réduit l’effectif à 6. Alex2, Danielle, Frédérique, Pascal et moi prenons la route d’Auriol pour le gouffre des Encanaux.
Beau chemin d'approche en bord de rivière malheureusement miné de multiples vestiges canins, puis succession de marmites sèches de la rivière, un petit raidillon et nous sommes arrivés.
Pour moi, c'est le baptême de mon matos Petzl bien neuf ainsi que la lampe STOOTS (…. un jour STOOTS toujours ?).
Les Alex2 sont aux commandes, Alexe équipe et Alexa donne les consignes.
Puits magnifique de 70 m, 2 ou 3 fractios et une déviation atypique (du type technique ultra-lourde), descente sans difficulté, nous commençons à découvrir la beauté du site et apprécions la fraîcheur des profondeurs.
Le puits d'entrée toujours aussi beau
Technique ultra-lourde que seul un bon instructeur sait mettre en oeuvre !
Arrivés en bas, première halte à la recherche de petites bestioles merveilleuses, les Duvalius et autres coléoptères, lépidoptères etc., Alexa est trop heureuse de cette découvertes et s’empresse de les baigner dans ses fioles remplies d’alcool à 90° (pour la science bien sur !).
Direction à droite, nous escaladons et désescaladons, parfois Frédérique râle que les marches sont trop hautes.
Rapidement demi-tour, à ce moment, je suis limite déçu, serait-ce déjà fini ? Non, direction une seconde galerie vers le siphon noir.
Mais pause déjeuner avant ! Ce moment de détente sera agrémenté dans quelques blagues d’Alexe, que certains doivent connaître déjà.
Quelle différence entre une fourchette et ….. ? Monsieur et Madame Ulé ont 2 fils ….. ? et bien d’autres.
Nous nous déséquipons et repartons en mode « découverte dans le lit de la rivière sous les riches explications du pourquoi du comment de la forme de galet, des différentes couches de sédiments et des dessins des roches formées ou déformées par l’eau….
Stop devant la voûte mouillante, Alexe a déjà plongé et nous montre le chemin. Je laisse passer tout le monde, mais je suis bien obligé d’y aller aussi. Certains comme moi essayeront de conserver au sec une partie charnue de son corps, mais impossible le plafond est trop bas.
Ensuite ça sera une séquence de rampement (le mot existe, j’ai vérifié) dans des éboulis, trop heureux de mes genouillères, Encore quelques désescalades et étroitures, nous arriverons au fameux siphon noir. C’est magnifique, tout le monde contemple au mieux ce lieu. Nous apercevons les fils d’ariane qui disparaissent dans la noirceur de l’eau, mais là c’est un autre monde. Personne ne tente la baignade.
Demi-tour et nouveau Stop, problème ? Non séance Photo. Tout le monde fait la statue, durant 10 minutes, Alexe s’affaire à la lumière et Alexa a la technique de l’appareil photo. (Résultat dans la prochaine édition limitée International Journal of Speleology)
Glissade sur les fesses de l’éboulis et retour par la voûte mouillante, mais à ce moment, l’eau n’est plus froide, mais simplement fraîche.
Le retour se fera guillerettement son les mélodies de Renaud ou des rimes harmonieuses de Sexy Sushi (Rachida Dati, JP Pernaut et bien d’autres….)
Retour tranquillou
Dernière recherche de petites bêtes, mais en vain, Alexe est rageur.
La remontée du puits se fait presque à contre cœur tant la canicule nous sèche à la sortie.
Avant le retour à la maison, débriefing de la fine équipe à Gémenos avec une petite glace bien méritée au Comptoir des Granges.
Magnifique journée, j’en redemande.
PS : Merci de votre indulgence pour ce premier CR et réponses des blagues lors mon prochain pour le compte des Spéléodusoirologues.