A la (re)découverte de la Ripelle

  • Laurent P - SCPA-Escandaou
  • Spéléologie

Olivier lance une proposition sur le mail du club : sortir à la Ripelle lundi 14 août. Malheureusement, les gens travaillent ou sont en congés, et nous ne sommes que 6 : Annabelle, Cathy, Vass, John, Olivier N et moi.

Les 2 kits sont faits rapidement lundi matin: 1 pour chaque entrée car oui, c’est une traversée qui nous est proposée (type Fenouil pour ceux qui connaissent).

Direction le Revest-les-Eaux / La Valette pour découvrir cette grotte dont je n’ai personnellement jamais entendu parlé.

Le virage annoncé sur la fiche de la cavité est trouvé « facilement » (c’est tout de même compliqué Toulon…). On est garé, on emprunte le sentier en suivant Olivier ; mais que de changements en quelques années. Plus rien n’est pareil ! On avance, on hésite, on cherche un itinéraire au milieu de tous ces postes de chasse, une trace semble se diriger vers les pylônes cibles. Mais rien n’est évident ! Bref, on finit par faire demi-tour. On suit les appli’ des smartphones qui nous permettent de découvrir la source des Ripelles, un vieux bassin, des tunnels hydrauliques. C’est joli, vraiment ! Mais on n’est pas à l’endroit adéquat. Donc, on remonte vers la Vieille Valette. On n’est pas loin ! Les barres rocheuses, les pylônes. Faut juste trouver un bloc rocheux, 2 pins, une escalade de 1,5m et on y est !

½ heure à bartasser !

Et on bartasse, on bartasse !
Et on bartasse, on bartasse !

Et on bartasse, on bartasse !

Olivier trouve la Vieille Valette. John le puits des Loirs presque en même temps !

« Youhou ! » Oui, ce « Youhou » résonne dans les collines. C’en est presque pagnolesque !

Deux équipes se créent. D’un côté, nos trouveurs d’entrées iront équiper le puits des Loirs tandis qu’Annabelle, Cathy, Vass et moi-même entamons la descente par la Vieille Valette.

Et c’est Vass qui se colle à l’équipement ! Les autres suivent tranquillement, sans rien faire. C’est trop cool !

A la (re)découverte de la Ripelle
A la (re)découverte de la Ripelle

Je ferme la marche et c’est au moment où le calme revient un peu à l’entrée qu’apparaît un lémurien endémique (certains les appellent ainsi – sinon, pour les autres, c’est un loir). Il approche, repart, revient puis descend et entame le P20 avant de disparaître dans une anfractuosité qui ressort à l’air libre. Nous ne sommes pas dans le puits des Loirs mais il y a un loir. Et dans le puits des loirs, Olivier et John n’ont pas vu de loirs.

Le loir du puits qui ne porte pas son nom, mais qui est très curieux

Le loir du puits qui ne porte pas son nom, mais qui est très curieux

On visite la belle salle (polluée) en bas du P20 et on attaque les étroitures. Je ne connaissais pas avant, personnellement, mais je suis extrêmement content que quelqu’un ait agrandi un peu ce passage encore étriqué du Pas de Vis. On descend les puits suivants (oui, il serait nécessaire de dépolluer un peu ici aussi, et de purger le palier entre le P7 et le P11).

Perso, ravi de l'agrandissement de ce passage

Perso, ravi de l'agrandissement de ce passage

On se sent un peu seuls tout de même. Nos Olivier et John ne sont toujours pas revenus d’équiper le Puits des Loirs. Problème de matos ? Problème sur l’entrée – Pas la bonne ? On avance encore un peu et on bute sur le P12 de la salle du lac. On manque de corde ! Faut récupérer celle mise en place dans le dernier puits. C’était déjà équipé mais comme on a joué la sécurité (pas trop utile sur ce coup), Vass et moi partons récupérer la corde qui va servir à équiper la descente dans la salle du Lac (étape finale d’Olivier et John que nous retrouvons pendant la récupération de ladite corde). Le groupe est au grand complet. Et heureusement ! Olivier nous montre la cascade de calcite.

De toute beauté !

La cavité se dévoile enfin... superbe !
La cavité se dévoile enfin... superbe !
La cavité se dévoile enfin... superbe !
La cavité se dévoile enfin... superbe !
La cavité se dévoile enfin... superbe !
La cavité se dévoile enfin... superbe !
La cavité se dévoile enfin... superbe !
La cavité se dévoile enfin... superbe !
La cavité se dévoile enfin... superbe !
La cavité se dévoile enfin... superbe !
La cavité se dévoile enfin... superbe !
La cavité se dévoile enfin... superbe !

La cavité se dévoile enfin... superbe !

Nous y passons un long moment à contempler, à photographier, à explorer, à donner des noms à des concrétions…

"Gorille portant un bébé singe"............

"Gorille portant un bébé singe"............

Après cette jolie étape, nous nous séparons à nouveau. Le groupe de la Vieille Valette part en direction du puits des Loirs et le binôme du puits des Loirs part déséquiper la Vieille Valette.

Perso, je suis content d’être dans le groupe qui déséquipe le Puits des Loirs. La remontée de la Vieille Valette … pffff … Pas top ! Et pour déséquiper notre côté, une dure bataille s’engage entre Cathy et moi : qui va déséquiper ? Comme je n’ai pas envie de perdre au bras de fer face à Cathy, je la laisse faire !

A la (re)découverte de la Ripelle
A la (re)découverte de la Ripelle
A la (re)découverte de la Ripelle

On remonte par le puits des Loirs en contemplant des toiles d’araignées, des araignées aussi. Cathy, qui déséquipe, y verra un loir. Le puits est bien nommé finalement !

Retour en surface, retour au point d’entrée de la Vieille Valette puis retour aux voitures… sans bartasser cette fois-ci !

A la prochaine sortie, une petite dépollution et une purge de gravats dans le P7 seront à prévoir ;-)

TPST : 5h

Déséquipement des 2 côtés, et retour... sans bartasser !
Déséquipement des 2 côtés, et retour... sans bartasser !
Déséquipement des 2 côtés, et retour... sans bartasser !

Déséquipement des 2 côtés, et retour... sans bartasser !

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